La Coordination rurale de Haute-Garonne (CR31) demande une étude sur l’impact de la prédation sur les élevages et les éleveurs. Elle alerte sur les conséquences des attaques de loups et d’ours, alors que les troupeaux s’apprêtent à regagner les estives.
La Coordination rurale de Haute-Garonne (CR31) demande la réalisation d’une étude sur l’impact de la prédation sur les élevages et les éleveurs. L’organisation agricole alerte sur les conséquences économiques et psychologiques des attaques de loups et d’ours, alors que le printemps marque le retour des troupeaux en estive.
« Le printemps approche, une période où le bétail retrouve les prairies verdoyantes. Cependant, pour les éleveurs, ce moment est souvent accompagné d’une grande anxiété », déplore la Coordination rurale 31 dans un communiqué publié mardi 18 mars. « Même si les autorités publiques, en collaboration avec les syndicats agricoles, ont lancé des projets de suivi de la prédation et des mesures compensatoires pour les éleveurs, cela reste insuffisant par rapport aux enjeux. »
L’organisation syndicale réclame une étude approfondie pour évaluer « non seulement les pertes économiques directes, mais aussi l’impact sur la santé mentale des éleveurs, la pérennité des exploitations et les effets à long terme sur la biodiversité et l’environnement ».
La Coordination rurale en Haute-Garonne plaide pour des solutions afin « d’alléger le travail des bergers et leur permettre de travailler en toute sécurité et dans de bonnes conditions ». Elle pointe également « la difficulté de cohabiter avec le tourisme, qui complique encore la situation ».
Alors que la présence du loup et de l’ours suscite des débats récurrents sur l’équilibre entre conservation et activité agricole, la CR31 interpelle les pouvoirs publics pour qu’ils prennent en compte la réalité du terrain. « Quand pourrons-nous, enfin, vivre sereinement, sans craindre de découvrir le lendemain nos animaux morts, dévorés, ou morts de stress après une attaque ? », interroge-t-elle.
Hasard du calendrier, cette demande est intervenue le jour de l’ouverture du procès d’un chasseur accusé d’avoir abattu une ourse lors d’une battue aux sangliers en Ariège en 2021. Mais il faut noter que cans le même temps, un éleveur dans le Sud de la Haute-Garonne aurait déjà aperçu un ours sur ses terres, comme le rapport Actu.fr.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021, notamment sur les sujets en lien avec l’économie, l’aéronautique et le sport. Formé à l’ISJT, il a collaboré avec France-Guyane, TV Magazine, La Tribune et Freshr.
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