Ce mercredi 30 avril, un exercice interdépartemental de sécurité civile sera orchestré au barrage de Cap-de-Long. Le test sera effectué dans 71 communes de la région.
Ces mardi 29 et mercredi 30 avril, les préfectures de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées organisent un exercice interdépartemental au barrage de Cap-de-Long (65). Pas de panique, il s’agira d’un simple exercice de sécurité civile grandeur nature afin de tester les dispositifs mis en place par l’État en cas d’urgence. Selon la préfecture, « les actions seront majoritairement simulées et n’entraîneront donc pas la mobilisation de moyens sur le terrain ».
Mercredi 30 avril 2025, deux dispositifs d’alerte seront ainsi déclenchés afin de s’assurer de leur bon fonctionnement. En tout, 71 communes de Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées seront concernés par ce test. Cet exercice permettra notamment aux habitants impactés dans cette zone de « s’approprier les signaux et messages correspondants » en cas d’un sinistre.
Ainsi, les personnes concernées recevront un simple message d’information via l’outil FR-Alert. La notification sera envoyée dans l’après-midi à la population se trouvant dans les communes du département « situées dans la zone de risque de l’onde de submersion, entre Montréjeau et Grenade ». Le message commencera de la manière suivante : « Ceci est un EXERCICE. Message test FR-Alert de la préfecture de Haute-Garonne ».
Le message sera également accompagné d’une sonnerie spécifique sur chacun des téléphones. Par ailleurs, les sirènes d’alerte SAIP (Système d’alerte et d’informations aux populations) retentiront dans la zone, ainsi que la semaine suivante partout en France, dans le cadre des essais chaque premier mercredi du mois.
Situé sur la commune d’Aragnouet, près de Luz dans les Hautes-Pyrénées, le barrage de Cap-de-Long présente un risque majeur pour les communes voisines. En effet, s’il venait à céder, il pourrait créer une onde de submersion qui pourrait même atteindre la ville de Toulouse. Le lieu de l’exercice n’a donc pas été choisi au hasard par les préfectures des deux départements. En Occitanie, près d’une dizaine de sites sont exposés à des risques d’onde de submersion.
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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