Alors qu’un arrêté préconise l’utilisation de drones contre les rodéos urbains jusqu’au mardi 19 septembre prochain, la préfecture de la Haute-Garonne ajoute un périmètre supplémentaire à surveiller.
Face aux rodéos urbains en Haute-Garonne, la préfecture a décidé d’agrandir son périmètre de surveillance par drones afin de lutter contre ce phénomène. Un arrêté est d’ores et déjà en cours sur l’ensemble du département. Mais dès ce vendredi 11 août à partir de 18 heures, la préfecture autorise l’utilisation de drones au niveau de la zone industrielle du Terroir à Saint-Alban.
Ce secteur situé au Nord de Toulouse est « calme » et « isolé », selon les services de l’État. Ainsi, il devient le « théâtre d’une appropriation des voies de circulation pour des manœuvres de rodéos urbains », explique la préfecture.
Le secrétaire général de la préfecture de la Haute-Garonne a alors autorisé l’utilisation des drones du vendredi 11 août à partir de 18h jusqu’au lundi 28 août à minuit. La surveillance concerne le secteur de l’avenue de l’Europe à Castelnau-d’Estrétefonds ainsi que la zone industrielle du Terroir, l’avenue Léo Jouhaux à Saint-Alban.
Cette décision vient compléter l’arrêté préfectoral en date du 19 juillet dernier. Pour rappel, pendant deux mois, la préfecture de la Haute-Garonne a autorisé l’utilisation de drones pour lutter contre les rodéos urbains dans 17 communes. Les services de l’État mettent ces mesures en place après avoir observé « un phénomène de recrudescence » de ces pratiques. Ces dernières seraient à l’origine d’accidents mais augmenteraient aussi le sentiment d’insécurité des riverains, sans oublier les nuisances sonores.
La préfecture ajoute : « Ces conduites dangereuses se produisent sur des zones très étendues, et les lieux de rendez-vous sont souvent tenus secrets jusqu’à la dernière minute par leurs organisateurs. Par ailleurs, les distances parcourues peuvent parfois être importantes. » Avec les drones, les forces de l’ordre peuvent ainsi « bénéficier d’une vision grand angle » de la situation.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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