Le pont de Gagnac-sur-Garonne devait faire l’objet de travaux de consolidations en 2024. Mais ils sont annulés. De plus grands travaux, permettant le passage de mobilités douces, sont désormais prévus d’ici à 2028 ou 2032.
Construit il y a près de 60 ans, le pont de Gagnac-sur-Garonne, qui relie le nord de Toulouse à la zone aéroportuaire, est emprunté quotidiennement par 20 000 véhicules. Il suscite quelques inquiétudes et est donc sous la surveillance de capteurs pour s’assurer de sa solidité et de la sécurité des automobilistes.
Des travaux de consolidation étaient prévus en 2024, mais ils ont été annulés faute de méthode suffisamment efficace, comme l’a indiqué Grégoire Carneiro, vice-président à Toulouse Métropole en charge de la voirie à nos confrères de France Bleu. Toulouse Métropole, qui gère le pont depuis 2017, a décidé de mettre en place des travaux plus importants d’ici à 2028 ou 2032. L’objectif sera de rendre le pont plus sûr, mais aussi de l’adapter aux mobilités douces, comme les piétons et les vélos.
Pour cela, deux scénarios sont à l’étude. Le premier consiste à construire un nouveau pont, tout en gardant les piles existantes. Cela permettrait d’élargir le trottoir et de créer une piste cyclable. Le coût de cette opération est estimé à 15 millions d’euros.
Le second scénario envisage la construction d’un autre pont à côté de celui qui existe déjà. Ce dernier serait réservé aux modes doux, tandis que le nouveau pont accueillerait la circulation automobile. Le coût de ces travaux est estimé à 22 millions d’euros.
Dans tous les cas, les deux scénarios impliquent des coupures de circulation pendant une partie des travaux. Les usagers devront donc emprunter d’autres itinéraires. Les habitants du secteur, eux, attendent une solution rapide pour éviter les risques liés au vieillissement du pont.
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
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