L’association toulousaine Mind Family lance les “Liveries“, des live-sets enregistrés dans une laverie à Blagnac. L’objectif ? Mettre en avant des artistes locaux dans un lieu insolite. Leur prochaine vidéo sort le lundi 24 avril prochain.
Une table de mixage, des platines, un casque audio… À première vue, rien d’anormal pour un live-set. Ce qui rend la performance originale, c’est le décor : derrière l’artiste, ce ne sont pas des enceintes mais bien des machines à laver éclairées par des néons rouges. L’association Mind Family, spécialisée dans la création d’événements au sein d’endroits inhabituels, a lancé le concept des “Liveries”. C’est-à-dire des performances de musique électronique enregistrées dans une laverie, en collaboration avec la société de production Atome Films.
« L’objectif est de promouvoir les acteurs locaux et mettre en avant la techno d’une manière un peu différente sur Toulouse. On veut rassembler les gens de manière originale », explique Clément Bénac, le cofondateur de l’association qui réunit une bande d’amis toulousains passionnés de musique. Il raconte : « On voulait faire des live dans des lieux insolites. Nous avons cherché quelque chose d’original. Et là, nous avons pensé aux laveries. Ça n’a jamais été fait ! »
Après une première vidéo mise en ligne sur YouTube le 22 février dernier avec l’artiste toulousain Lukea, qui totalise plus de 2000 vues, Mind Family investit pour la deuxième fois la laverie Speed Queen à Blagnac. La seconde vidéo sera dévoilée sur YouTube le lundi 24 avril prochain. Cette fois-ci, l’artiste montpelliérain Polygraph sera à l’honneur. Le musicien de 29 ans présentera son univers musical dans un set techno de 30 minutes.
Si Polygraph a l’habitude des sessions live, c’est une première pour lui dans une laverie. « Quand ils m’ont proposé, j’avais trouvé ça vraiment très cool ! Des sessions live, on en voit tellement dans tous les plus beaux endroits du monde que je trouvais ça original qu’on le fasse dans une laverie », se réjouit le musicien. « Il y a même des gens qui ont voulu rentrer pour faire leur machine et qui ne comprenaient pas ce qu’il se passait », continue l’artiste. Une troisième “Liverie” doit être enregistrée le mois prochain avec l’artiste R1D1. À vos casques !
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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