Un feu de poubelles a provoqué un incendie dans le hall d’entrée du lycée Saint-Exupéry à Blagnac le mardi 4 décembre 2018. Les dégâts sont évalués à plus d’un million d’euros.
La Région Occitanie a une facture de 1,2 million d’euros à régler. C’est le montant de réparation des dégâts occasionnés après un feu de poubelles qui s’est propagé au hall d’entrée de l’établissement, dans la matinée du mardi 4 décembre 2018.
Le blocus au lycée Saint-Exupéry de Blagnac a dégénéré laissant le bâtiment en flammes. #journalisme #blocus #giletsjaune pic.twitter.com/em2UX4tWZ3
— LilWho0 (@LilWho0) December 4, 2018
L’incident s’est déroulé pendant un mouvement de protestation contre Parcoursup et le baccalauréat. Plusieurs suspects ont été identifiés, mais un seul était majeur au moment des faits. Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans à l’époque, 21 ans aujourd’hui.
Il a été relaxé après son passage devant le tribunal correctionnel de Toulouse mercredi 20 avril. Il n’était plus élève de l’établissement, mais il a reconnu s’être rendu sur place pour y déposer des voisins, en voiture, comme tous les matins.
« Un individu encagoulé lui a donné une bouteille. Savait-il ce qu’il y avait dedans ? Pas certain. Il a jeté une poubelle, mais sans feu. Ce conteneur a brûlé, là aussi après son départ », raconte son avocate, Me Catherine Raynal, rapporte La Dépêche du Midi. Il a été admis qu’aucun élément de la procédure ne permet de retenir avec certitude que l’action du prévenu serait à l’origine du premier feu.
L'état du hall d'entrée du lycée Saint-Exupéry à Blagnac. pic.twitter.com/dLEuBMBs4e
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De plus, ce premier feu n’a pas provoqué l’incendie de l’établissement. Il a été éteint par le personnel du lycée. C’est un second feu qui a provoqué d’importants dégâts et nécessite l’intervention des pompiers. Divers éléments permettent d’affirmer que le prévenu ne se trouvait devant le lycée à ce moment, comme le raconte Actu.fr. C’est pourquoi, le jeune homme a été relaxé. Le parquet a dix jours pour faire appel.
Quant aux mineurs mis en examen, ils sont passés devant le tribunal pour enfants. Six ont été condamnés, à des peines de travaux d’intérêt général avec des courtes peines de prison avec sursis, selon La Dépêche du Midi. Un autre a été relaxé.
Étant donné que la seule personne majeure a été relaxée, la Région Occitanie devrait présenter la facture de réparation des dégâts aux parents des mineurs condamnés et à leurs assurances au titre de la responsabilité civile.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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