L’exposition “Les images flottantes”, au Pavillon blanc de Colomiers, se termine le 20 août 2022. C’est donc la dernière semaine pour découvrir cette installation collective imaginée par huit artistes différents, qui interroge sur les images : faut-il encore croire ce que l’on voit ?
Peut-on faire dire ce que l’on veut aux images ? Plusieurs artistes, plasticiens, graphistes, éditeurs photo et vidéo, se sont penchés sur la question. Leur exposition collective nommée “Les images flottantes” est visible au Pavillon blanc de Colomiers depuis le 19 mars 2022.
Coproduite avec le Quai des Savoirs dans le cadre du programme “Esprit critique : détrompez-vous !”, elle se terminera le 20 août prochain. Plus qu’une semaine pour découvrir le travail de Caroline Delieutraz, d’Alain Josseau, de Mazaccio & Drowilal, et du Studio Pépite.
« En 1999, le film Matrix imaginait un complot de machines contre des humains baignés dans une simulation du réel. […] En 2022, nous sommes entourés d’images de synthèse reconstituées par des machines, des images malléables, des images à la dérive, des images flottantes. Faut-il se réjouir des possibilités infinies de fiction ou craindre la virtualité des mondes numériques ? » questionne le Pavillon blanc.
Dans la salle d’exposition de Colomiers, les installations jouent avec cette notion d’image. Caroline Delieutraz, qui traite de leur circulation, des données et des réseaux sociaux, donne un visage, une image associée à une bande-son, aux “trolls d’Internet” (utilisateurs du web qui cherchent à provoquer de fortes réactions chez d’autres utilisateurs).
Alain Josseau, Mazaccio & Drowial s’intéressent quant à eux à la fabrication de l’image, au détournement des vidéos et des photos. Les artistes déconstruisent les images telles qu’on peut les voir au premier abord, pour se pencher sur ce qu’il y a derrière, de la guerre filmée et diffusée en temps réel, aux influenceurs et leurs selfies.
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