Située dans la banlieue toulousaine, à Cugnaux, la base aérienne de Francazal va mettre à disposition ses hangars désaffectés au service de l’équipe d’Immersive Games. Ces derniers vont mettre en scène un jeu de survie terrifiant qui risque d’en effrayer plus d’un.
Zone 101, voilà le code de la mission qui sera proposée aux plus courageux dans des hangars désaffectés de la base militaire de Cugnaux. Francazal « s’est reconvertie en centre de recherche, aujourd’hui abandonnée » d’après le scénario mise en place. Le principe est simple, une équipe de l’armée, envoyée en mission dans cette zone, ne donne plus signe de vie. Les participants, de ce jeu de survie ont donc pour mission de partir sur place, à Francazal, en équipe de huit afin de retrouver les disparus. La quête ne sera pas de tout repos et comporte un « risque biologique » comme le précise Immersive Games sur ses réseaux sociaux.
La mission va reprendre les principes d’un escape game avec plusieurs énigmes à résoudre. Mais attention dans une ambiance austère et inquiétante, les participants seront confrontés à de nombreuses scènes d’épouvantes et de fuites orchestrées par les comédiens d’Immersive Games. Ce qui risque de compromettre la résolution de certaines énigmes. Cris d’épouvante et sueurs froides risquent d’être au rendez-vous de ce jeu de survie qui accueillera du public du 23 juin au 23 juillet à Francazal.
Ce nouveau scénario, organisé en partenariat avec Toulouse Métropole et la ville de Cugnaux, qui se déroulera dans neuf zones abandonnées de Francazal est interdit au moins de 14 ans et fortement déconseillé au moins de 16 ans. Une immersion dans l’épouvante de ces hangars coûtera 35 euros par personne pour les 2 000 premiers joueurs, les autres devront s’acquitter de 39 euros. Ce n’est pas la première fois qu’Immersive Games élabore ce genre de jeu de survie. L’été dernier, l’équipe avait pris le contrôle du château Bonrepos-Riquet. 7 000 personnes avaient déjà tenté l’expérience.
Jérémy Marty
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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