26 Mars 2025
26 Mars 2025
En 2024, les Finances publiques de Haute-Garonne ont encore renforcé leur lutte contre la fraude fiscale. Elles ont ainsi pu récupérer 87 millions d’euros en droits nets et 23 millions d’euros en pénalités. Ce chiffre, qui a augmenté de 53% depuis 2020, est le résultat d’une forte mobilisation des agents.
L’heure est au bilan. Chaque année, la Direction générale des finances publiques (DGFiP) agit afin d’améliorer la lutte contre la fraude fiscale à travers la France, mais aussi en Haute-Garonne. Alors que l’année 2025 est bien entamée, les services fiscaux ont publié le bilan de l’année 2024. Et aux premiers abords, les Finances publiques du département ont réussi à rappeler un total de 87 millions d’euros en droits nets et 23 millions d’euros en pénalités. Selon la DGFiP, « Depuis 2020, les montants en droits nets détectés ont augmenté de 53 % et les montants en pénalités détectées de 65 %. »
Ainsi, par leurs actions de contrôle, les Finances publiques ont décelé des fraudes variées, allant des erreurs de déclaration aux tentatives d’obtention indue de crédits d’impôt. À l’échelle du département, plus de 29 000 déclarations ont été corrigées avant leur validation, évitant ainsi une fraude de près de 3 millions d’euros, dont 2 millions au profit de l’État.
« Ces résultats illustrent notre volonté de garantir une justice fiscale pour tous les contribuables », souligne la Direction régionale des Finances publiques de la Haute-Garonne.
Par ailleurs, l’engagement des agents fiscaux ne se limite pas au simple redressement : ils veillent également à prévenir les erreurs, parfois en faveur des contribuables. En 2024, 700 000 euros d’erreurs ont été corrigés au bénéfice des usagers. De même qu’au niveau régional, un total de 12,4 millions d’euros de fraudes ont été évitées en Occitanie et 134,8 millions d’euros au niveau national.
Face à ces chiffres, l’État entend donc intensifier ses efforts en 2025. « La lutte contre la fraude fiscale est un enjeu essentiel pour la justice sociale et le financement des services publics », rappelle la DRFiP.
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