Certaines sont réputées à l’international, d’autres sont plus discrètes. Voici les spécialités culinaires emblématiques de Toulouse et plus généralement, de la Haute-Garonne.
Attention, le cassoulet de Toulouse ne doit pas être confondu avec son équivalent de Castelnaudary ou de Carcassonne. Pour cause, les trois plats diffèrent dans leur recette. Ainsi, le premier est composé de haricots tarbais mijotés durant des heures et uniquement de saucisse de Toulouse et de viande de porc. Quand le second contient de la tomate, et le troisième du confit d’oie ou de canard. C’est l’une des spécialités culinaires iconiques de la région toulousaine. Originellement, elle était un plat mangé par les pauvres et son origine est probablement multiculturelle, en partie arabe.
Moins connu que le cassoulet, le poulet à la toulousaine peut néanmoins tout autant convenir aux amateurs de viande et de plats copieux. Pour cause, il s’agit d’une volaille farcie à la chair à saucisse… de Toulouse bien sûr ! Le poulet peut être aromatisé avec de l’ail, des herbes ou des olives avant d’être mis au four avec quelques pommes de terre. Si cette recette issue des cuisines de la Ville rose n’a rien de très compliqué, elle reste particulièrement gourmande et appréciée des gourmets du département.
Plus près des hauteurs des Pyrénées, le pétéram de Luchon est l’une des spécialités de la ville éponyme des Pyrénées. Il s’agit d’un ragoût de viande, essentiellement des abats. Plus précisément, on y retrouve des pieds et des tripes de mouton, du jambon, de la fraise de veau et du lard. Accompagné par des carottes et des pommes de terre, le tout est aromatisé avec de l’ail, puis arrosé de vin blanc de Gaillac et d’armagnac. Avant de le déguster, le tout doit mijoter durant au moins une douzaine d’heures, au minimum. Servi chaud, il est un plat d’hiver typique du département.
Comme le cassoulet, il existe plusieurs versions de ce plat, l’une est toulousaine, l’autre vient du Périgord. En Haute-Garonne, le tourin est une soupe à l’ail, réalisée à partir d’eaux de cuisson d’autres légumes ou de lait. La particularité de la version locale étant qu’un œuf est ajouté. Le blanc y est d’abord battu en neige avant d’être ajouté au liquide en ébullition. Puis le jaune le rejoint pour amener un peu de liant à la soupe. Dans les environs, c’était l’une des spécialités culinaires qui avait une place toute particulière dans l’imaginaire toulousain. Pour cause, elle était réputée pour atténuer les effets indésirables d’une trop grande consommation d’alcool.
C’est l’une des spécialités culinaires les plus méconnues du département. Originaire de Toulouse, ce gâteau est une pâtisserie traditionnelle réalisée à partir d’amandes, de citrons confits et d’abricots. Cette recette existerait depuis plus d’un millénaire et serait partiellement tombée dans l’oubli. Aujourd’hui, seuls quelques boulangeries en fabrique à l’occasion de la fête du Grand Fénétra. Cette célébration est une procession toulousaine qui servait de fête des morts, jadis. Si le sens païen s’est, lui aussi, perdu, cette fête reste célébrée chaque année.
Venant de Montréjeau, le millasson s’est fait une place dans la gastronomie de la Haute-Garonne. Au fil des années, il est devenu une gourmandise réputée des fêtes de village de la région. En clair, cette pâtisserie est un flan parfumé à la fleur d’oranger, surplombé par une génoise. Ainsi, ses ingrédients sont la farine, le sucre, des œufs, du beurre, de la levure et du lait. Ensuite, certaines recettes varient et quelques Haut-Garonnais décident d’y ajouter du rhum, de la vanille, des zestes de citron ou des fruits frais.
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