Une manifestation est organisée samedi 17 décembre à Muret pour s’opposer au projet de construction d’une prison sur un terrain agricole de 17 hectares sur la commune. Plusieurs raisons, essentiellement liées à l’environnement, sont avancées. Un collectif de riverains demande que d’autres alternatives soient étudiées, comme l’agrandissement des sites existants.
Le collectif Riverains Muret organise une manifestation pour s’opposer au projet de construction d’une troisième prison dans la commune, sur un terrain agricole de 13 hectares. Après une concertation avec d’autres contestataires, le rassemblement est prévu samedi 17 décembre à 13 heures devant la sous-préfecture de Muret.
Plusieurs raisons sont avancées par le collectif pour justifier le rejet du projet. Elles sont d’abord environnementales. Le projet se trouve sur une zone comprenant des terres agricoles, mais aussi le canal de Peyramont, un bosquet et une zone humide. Le collectif avance la « destruction d’habitats de refuge et de reproduction » et le « risque de destruction d’individus concernant toutes les espèces inventoriées ».
Aussi, « ce projet de prison est voué à détruire pas moins de 11,5 ha de terres agricoles ! Il s’agit de bétonner cette surface contenant un canal d’irrigation et des terres de bonne qualité », note le collectif Riverains Muret. Or, « il n’y a pas eu d’étude d’évaluations des impacts environnementaux ».
Enfin, le collectif regrette que « les riverains ont toujours été tenus à l’écart de ce projet et que l’étude d’impact ne les a pas pris en compte ». Pour les habitants, il évoque notamment une pollution visuelle, lumineuse et sonore.
Il demande que d’autres alternatives soient étudiées, dont l’agrandissement des prisons existantes à Muret, ou encore la création d’un établissement pénitencier dans le Comminges.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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