Une information judiciaire a été ouverte à la suite de l’accident survenu sur un chantier de la ligne C du métro de Toulouse le lundi 4 mars dernier. Les victimes et leurs familles vont ainsi pouvoir se constituer partie civile. Les détails.
Le lundi 4 mars dernier, un viaduc en construction s’effondrait sur une vingtaine de mètres à Labège. Un accident, survenu sur un chantier de la future ligne C du métro, qui a entraîné la mort d’un ouvrier de Bouygues et en a blessé trois autres, dont deux gravement. Ces derniers travaillaient sur le pont au moment de son effondrement. Ils ont sauté d’une hauteur de près de dix mètres pour tenter de survivre.
« À priori, c’est la rupture d’un vérin, une sorte d’appareil de levage, entre deux piles du chantier du métro aérien qui a causé la tragédie », précisait le procureur de la République, Samuel Vuelta-Simon, peu après l’accident. Mais les circonstances exactes de celui-ci restent à éclaircir.
Trois semaines après ce tragique accident, le parquet de Toulouse a annoncé l’ouverture d’une information judiciaire pour homicide involontaire et blessures involontaires, comme le rapporte La Dépêche du Midi dans ses colonnes. Un juge d’instruction est donc désormais chargé de diriger les investigations.
Ce sont les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, épaulés par la brigade de recherches de Villefranche-de-Lauragais, qui les mènent, toujours d’après les informations du quotidien local qui précise que les victimes et leurs familles vont à présent pouvoir se constituer partie civile. À noter qu’une enquête de l’inspection du travail est également en cours. Celle-ci s’intéresse aux conditions de sécurité sur le chantier de la ligne C du métro.
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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