La compagnie Air Canada confond Toulouse et Albi sur les écrans à bord de ses avions. Ce qui suscite des réactions sur les réseaux sociaux. Mais ce n’est pas une première.
C’est un étonnant mélange de briques rouges. La compagnie Air Canada a récemment confondu les villes de Toulouse et Albi sur les écrans du système de divertissement à bord de ses avions.
Alors qu’il était à bord d’un vol de la compagnie de Montréal vers la Ville rose, Alexandre, un passager attentif originaire d’Albi et résidant en terres toulousaines, a découvert avec surprise une photographie supposée montrer un “jour d’été ensoleillé à Toulouse”. À la place des rives de la Garonne et de la majestueuse basilique Saint-Sernin, c’était Albi qui se profilait à l’écran, avec sa cathédrale Sainte-Cécile.
Le voyageur a alors partagé sa trouvaille sur les réseaux sociaux, dans un groupe au nom malicieux, “Tu sais que tu viens de Toulouse quand…”. La publication a évidemment suscité une vague de réactions des internautes. « Outre Atlantique, ils ne connaissent pas la géographie du vieux continent », écrit Nathalie. « C’est effectivement une “erreur” courante via Google images », note Annabel. « Tant qu’ils ne mettent pas une photo de Bordeaux », plaisante Fab. « C’est vrai qu’Albi est la “petite sœur” de Toulouse, enfin, c’est mon avis… », estime Clo.
« Il s’agit effectivement d’une méprise regrettable. Nous sommes en train d’essayer de comprendre comment elle a pu se produire », a réagi un représentant de la compagnie canadienne auprès de nos confrères de France Bleu.
Cette gaffe n’est pas sans précédent dans l’industrie aérienne. Des compagnies telles que Qatar Airways et Easyjet ont déjà fait des erreurs similaires en utilisant des images d’Albi pour représenter Toulouse. Cependant, dans le cas d’Air Canada, la ville d’Albi fait vraiment partie des destinations promues par la compagnie canadienne. En témoigne son site web qui invite à découvrir Albi, Carcassonne, et d’autres excursions d’une journée au départ de Toulouse.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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