La Mairie de Toulouse renforce ses actions contre les boîtiers de clés installés illégalement sur le mobilier urbain, un phénomène en forte augmentation avec la multiplication des locations touristiques, comme les Airbnb. Ces dispositifs sont considérés comme une occupation illicite de l’espace public et seront systématiquement enlevés.
Face à l’essor des locations type Airbnb et de l’installation de boîtier à clés sur le mobilier urbain, la Mairie de Toulouse a décidé d’appliquer des sanctions sévères. En effet, comme l’indique la Ville sur les réseaux sociaux : « Ces boîtiers sécurisés sont parfois utilisés dans le cadre de location de meublés touristiques. L’installation de ces dispositifs sur le mobilier urbain constitue une occupation illicite du domaine public. » Ils sont souvent utilisés notamment pour les logements loués avec la plateforme Airbnb, évitant aux propriétaires des lieux de se déplacer pour accueillir ses visiteurs.
La Mairie de Toulouse rappelle alors ce que dit la loi concernant les boîtiers à clés : « L’article L.2122-1 du Code général de la propriété des personnes publiques énonce que l’occupation du domaine public sans autorisation préalable est interdite. L’installation d’un boîtier sécurisé sur un élément du mobilier urbain, comme un lampadaire, une barrière de trottoir, un arceau de protection… rentre dans ce cadre légal. »
Ainsi, tout boîtier détecté sera alors marqué d’un autocollant rouge indiquant la date du constat. Les propriétaires disposeront d’un délai de 15 jours pour retirer leur dispositif, faute de quoi il sera retiré par les services municipaux. Ils seront ensuite stockés au service des objets trouvés pendant trois mois. Passé ce délai, ils seront détruits si aucun propriétaire ne se manifeste.
Pour éviter d’en arriver là et afin de se conformer aux règles en vigueur, les propriétaires de locations touristiques peuvent envisager plusieurs solutions :
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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