22 Février 2025
22 Février 2025
La Ville de Toulouse s’apprête à abattre neuf arbres le long du canal du Midi, en raison d’une infection par le chancre coloré, une maladie incurable touchant les platanes. La Mairie précise que cette opération est nécessaire pour préserver le patrimoine végétal et empêcher la propagation de ce champignon dévastateur.
Dans les prochains jours, la Mairie de Toulouse va abattre neuf arbres situés le long du canal du Midi. La raison ? La contamination d’un platane au chancre coloré, une maladie, causée par un champignon, affecte le système vasculaire des platanes, provoquant leur dépérissement. Selon la Ville, l’arbre malade est situé sur le boulevard Monplaisir.
Le seul moyen de contenir sa propagation est « l’abattage de neuf arbres : le végétal infecté et huit autres situés dans le périmètre sanitaire du sujet. » Cette action permettrait donc de « limiter la progression du chancre coloré, préserver le patrimoine végétal de Toulouse et assurer la sécurité des usagers du canal ».
Pour limiter les risques et protéger les usagers du canal, la Mairie de Toulouse a également annoncé que l’abattage se déroulerait en plusieurs phases. Dans un premier temps, deux arbres seront abattus la semaine du 7 octobre. Les sept autres seront coupés après la Fête du Canal, qui se tiendra le 13 octobre, avec une reprise des opérations à partir du 21 octobre.
Les autorités municipales, en collaboration avec Voies navigables de France, assurent alors qu’elles s’efforcent de réagir rapidement et de manière coordonnée face à cette situation. L’objectif est d’« assurer un traitement rapide et efficace de ce foyer de chancre coloré », tout en veillant à préserver la biodiversité et la sécurité des abords du canal.
Conformément à son plan de végétalisation, la Mairie de Toulouse a prévu de remplacer les platanes abattus par de nouvelles espèces « d’essences différentes, adaptées au climat local ». Ce renouvellement arboré permettra ainsi de restaurer la voûte naturelle du canal, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, et d’assurer la pérennité de cet espace emblématique de la ville.
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