23 Février 2025
23 Février 2025
Le projet de réutilisation des eaux usées traitées de l’usine d’épuration de Ginestous à Toulouse vient d’être lancé.
Val’Réu vient tout juste d’être lancé. Sous ce nom, se cache le projet de réutilisation des eaux usées traitées de l’usine d’épuration de Ginestous à Toulouse, mise en service en 2020 et capable de traiter 60 m3/h d’eaux usées. « Alors que l’eau se raréfie, la réutilisation des eaux usées traitées de station d’épuration (REUT), est l’une des solutions alternative à l’eau potable pour certains usages : nettoyage des rues, lavage des véhicules ou encore arrosage d’espaces verts », liste la Métropole de Toulouse.
Projet local de REUT, Val’Réu doit ainsi répondre à plusieurs objectifs : « développer de nouveaux usages de l’eau usée traitée et ainsi contribuer à économiser les ressources en eau potable », « initier un programme participatif d’actions innovantes en matière de réutilisation des eaux usées traitées », « mobiliser les acteurs du territoire pour créer une dynamique autour de l’économie circulaire de l’eau » et « accompagner l’évolution réglementaire sur les usages des eaux usées traitées ».
Quatre expérimentations sont prévues dans le cadre de Val’Réu. Deux d’entre elles ont déjà démarré. La première concerne la construction d’une “station-service” d’eaux usées traitées pour l’alimentation en eau de camions hydrocureurs, en charge du nettoyage et du curage des canalisations d’assainissement, et citernes pour l’arrosage des jardins et espaces verts et le nettoyage de la voirie. La seconde porte sur des essais d’arrosage sur des parcelles tests de gazons du Stade Toulousain.
Les deux autres actions sont en cours de définition. L’une porte sur une expérimentation d’usage d’eaux usées traitées pour les WC et l’autre sur une étude de faisabilité d’utilisation de celles-ci pour le lavage des rames de métro dans le garage-atelier de Daturas, site de maintenance et de remisage des rames de la ligne C. Des missions parallèles sont par ailleurs prévues « afin d’accompagner l’acceptabilité par tous de cette nouvelle ressource en eau ».
Pour information, le projet Val’Réu est financé à hauteur de 80% par l’agence de l’eau Adour-Garonne et rassemble différents partenaires. Parmi eux : Toulouse Métropole, le bureau d’études structures métalliques et textiles ASTEO, Polymem qui fabrique des systèmes pour le traitement des eaux, le laboratoire départemental de l’eau de la Haute-Garonne, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et enfin, le Stade Toulousain.
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