Avant la rencontre contre Nantes qui se déroulera ce samedi 29 avril, le Toulouse Football Club a déjà disputé une finale de Coupe de France. C’était en 1957, avec un succès des Rouge et blanc d’alors face à Angers (6-3). Retour sur ce moment inoubliable en vidéo.
C’est “un temps que les moins de 20 ans (bon, 66 pour le cas précis) ne peuvent pas connaître” comme le disait si bien Charles Aznavour. Une longue traversée du désert pour des Toulousains avant de goûter de nouveau aux joies de disputer une finale de Coupe de France.
Une époque dont une bonne partie des supporters actuels ne peuvent donc pas s’enorgueillir de l’avoir vu “en vrai” mais qui reste malgré tout l’un des moments de gloire de ce club avec la victoire en Coupe d’Europe contre le Naples de Maradona en 1986. Autre temps et autre football pour celle qui reste encore aujourd’hui la finale de Coupe de France la plus prolifique de l’histoire avec un succès final de Toulouse (6-3).
De suspense, il n’y en a d’ailleurs pas eu beaucoup au Stade Yves-Du-Manoir de Colombes, la faute à des Angevins très mal entrés dans le match et menés 0-3 en moins d’une demi-heure. Jamais ils ne sont ensuite parvenus à revenir à égalité, comptant au minimum deux buts de retard à 1-3 puis 2-4 et 3-5. Pas de quoi empêcher le capitaine toulousain, René Pleimelding, de recevoir le trophée (perdu et dont le club possède une réplique) des mains du président de la République, René Coty.
Ce 26 mai 1957 reste donc gravé comme une date mythique dans le cœur des Haut-Garonnais. Ce que l’histoire a moins retenu, c’est que lors de cette 40e édition de la compétition, les joueurs de la Ville rose avaient dû batailler durant sept rencontres avant de se qualifier pour la finale face au SCO d’Angers. Et cela pour passer cinq tours…
La raison ? A cette époque, en cas de score de parité entre deux formations, des prolongations étaient disputées pour les départager. Mais si malgré tout, elles n’y parvenaient pas, pas de séances de tirs au but. Il fallait alors rejouer tout bonnement le match. À ce petit jeu, le TFC se trouva dans l’obligation de jouer une seconde manche de son seizième de finale face à une autre équipe de D1, Lens (2-2 a.p., 3-0). Heureusement que les coéquipiers de René Pleimelding avaient eu la bonne idée de franchir en une seule fois le premier tour contre l’US Blanzy-Monceau-les-Mines, club de 3e division (2-1).
Puisqu’en huitièmes de finale, rebelote pour les joueurs de Jules Bigot : pour se débarrasser des Grenoblois, pensionnaires de D2, deux manches sont nécessaires (0-0 a.p., 2-0). Ça passe en revanche sans match rejoué en quart de finale face à Sedan-Torcy (D1, 3-2 a.p.) même si le TFC arrache la prolongation dans les derniers instants. Enfin, la victime de Toulouse se nomme l’OGC Nice (D1, 3-2) en demie. Un parcours semé d’embûches jusqu’à la délivrance en finale et un très beau cadeau pour le jeune club toulousain qui fêtait alors son vingtième anniversaire…
La rédaction
Le Journal toulousain est un média de solutions hebdomadaire régional, édité par la Scop News Medias 3.1 qui, à travers un dossier, développe les actualités et initiatives dans la région toulousaine. Il est le premier hebdomadaire à s'être lancé dans le journalisme de solutions en mars 2017.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires