Téléo, le téléphérique de Toulouse, a connu sa deuxième panne depuis son entrée en service, il y a moins d’un mois, le 14 mai.
C’est une mauvaise surprise pour les usagers de Téléo. Dans la matinée de ce mercredi 8 juin, le téléphérique de Toulouse a connu une deuxième panne, moins d’un mois après son entrée en service le 14 mai dernier.
En raison d’un problème technique, l’ouverture du service n’a pas pu se faire à 5h15 comme d’habitude, notamment entre la station Université Paul Sabatier et Hôpital Rangueil Louis Lareng. Aucun passager ne s’est donc trouvé bloqué. Des bus relais ont été mis en place pour permettre au passager de se déplacer. Les cabines de Téléo n’ont pu circuler qu’aux environs de huit heures.
Le téléphérique de Toulouse a subi une première panne dès le 19 mai, soit seulement cinq jours après son ouverture au public. La cause de cet incident : une panne informatique du système de supervision et d’exploitation, selon Tisséo. Les Toulousains ont d’ailleurs pu remarquer que les cabines circulaient toujours. Mais elles ne transportaient aucun passager en attendant la résolution de la panne.
Téléo a été inauguré le vendredi 13 mai et ouvert au public le 14 mai. Un accès gratuit était proposé aux premiers curieux durant le premier week-end de mise en service. Au total, 50 000 voyageurs ont découvert les cabines sur ces deux jours.
Le téléphérique doit aider à désengorger le sud de Toulouse. Le Téléo circule entre l’Université Paul Sabatier, qui compte 30 000 étudiants, et l’Oncopole, un bassin de 10 000 emplois. Entre les deux, il fait un arrêt à l’hôpital de Rangueil, qui réalise 200 000 consultations par an. En une dizaine de minutes, le téléphérique parcourt une distance de trois kilomètres. Ce qui en fait le plus long trajet d’un téléphérique urbain en France.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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Commentaires
JFD_ le 24/02/2025 à 15:11
Il est très étonnant de voir la couverture médiatique instantanée dès qu'il y a un souci sur cet appareil qui est neuf. Toute la presse et autres RS se précipitent pour être le 1er à publier la chose. Mais pourquoi donc il n'y a-t-il pas autant de couverture quand un problème d'exploitation de cette nature arrive en station de ski? Sur le plan technique (mais cela, la technique de nos jours personne ne s'y intéresse), cette installation si elle est la copie conforme d'autres déjà existantes, comporte néanmoins des particularités justement sur la cadencement des cabines pour faciliter l'embarquement des passagers, en raison (aussi) des contraintes d'embarquement des PMR. Donc, laissons donc passer la première année d'exploitation pour voir le degré de disponibilité de l'installation.
Mais cela reste sociétalement instructif de voir toute cette précipitation (quand on voit tout ce qui est paru aujourd'hui partout). On ne pourrait que souhaiter que toutes les informations de l'actualité quotidienne soient traitées de la sorte avec tant de célérité. Oui, je sais que je suis rêveur.