À Toulouse, deux manifestations sont prévues ces 2 et 3 juillet : une en soutien au droit à l’avortement, et une contre le projet d’échangeur de la jonction Est.
Deux collectifs en colère se mobilisent ces samedi 2 et dimanche 3 juillet. À Toulouse, “Avortement en Europe, les femmes décident” appelle à une manifestation, samedi à 12h, Square Charles de Gaulle, et “Non à la Jonction Est” organise un rassemblement rue Maurice Hurel (sur le site du futur échangeur), dimanche de 10h à 12h.
En centre-ville, associations féministes et syndicats réagissent à la décision de la Cour Suprême des États-Unis interdisant de fait l’avortement. La mobilisation est prévue dans une trentaine de villes en France. « Le droit à l’IVG et l’accès à ce droit peuvent être remis en cause ou subir des reculs en France comme dans les autres pays », déclare le collectif dans un communiqué.
Il souhaite ainsi la constitutionnalisation du droit à l’IVG, c’est-à-dire son inscription dans la Constitution, afin de l’ériger en droit fondamental. Au delà de la France, « afin d’inverser la tendance à la régression sur ce droit, notamment en Pologne et en Hongrie, nous réclamons que le droit à l’avortement soit de la compétence du l’Union Européenne et non des États », rajoute “Avortement en Europe, les femmes décident”.
À l’est de Toulouse, au bout de la rue Maurice Hurel, des habitants des quartiers voisins se mobilisent contre un projet routier. Cet échangeur, dont les travaux devraient débuter en 2024, est prévu entre les sorties 17 et 18 de la rocade.
Le collectif dénonce un projet « anachronique, destructeur de la qualité de vie des habitants, inutile et coûteux ». Il craint de nombreuses nuisances, dont de la pollution, ainsi qu’un impact sur les zones de loisirs (parcs et infrastructures avoisinantes).
“Non à la Jonction Est” demande l’annulation du projet, dont le coût de 80 millions d’euros « correspond, par exemple, au financement de plus de 300 km de pistes cyclables, ou au coût du nouveau téléphérique urbain Téléo ».
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