Aujourd’hui en poste sur le banc du FC Nantes, Antoine Kombouaré a également été entraîneur principal dans huit autres clubs professionnels dont le TFC. C’était lors d’une saison cauchemardesque en 2019-20 et son histoire d’amour n’aura duré que moins de 3 mois.
Ecartons de suite un raccourci : l’ancien défenseur passé notamment par Nantes et le PSG n’est pas le principal responsable de la descente des Violets à l’issue de la saison 2019-2020 même s’il y a contribué. À cette époque, le club de la Ville rose n’a plus connu de relégation depuis sa remontée en 2003-04, mais il flirte souvent dangereusement avec la zone rouge. De sorte que même Alain Casanova, en place depuis 2008, n’a pas résisté.
Entre temps, le président Olivier Sadran a changé les hommes pour diriger l’équipe, mais ni Dominique Arribagé, ni Pascal Dupraz et ni Michaël Debève ne sont parvenus à amener de la tranquillité dans les rangs. Pire, les Haut-Garonnais ont sauvé leur place en L1 au terme d’une barrage aller-retour contre Ajaccio (3-0, 1-0). Et c’est ce même Alain Casanova, l’ancien gardien du Tef’ période 1992-1995, qui accepte de faire une nouvelle pige sur les bords de la Garonne.
Ce retour ne dure que neuf matchs, le temps d’accrocher deux victoires pour trois nuls et quatre défaites. Le TFC pointe alors à la 18e place et vient de s’incliner au Stadium dans le derby face aux Girondins de Bordeaux (1-3). Lassé des critiques et de certaines menaces de mort qu’il reçoit, Casanova jette l’éponge le 10 octobre. C’est alors qu’Antoine Kombouaré est choisi pour jouer le pompier de service et dont l’arrivée est officialisée le 14 octobre.
Pour lui aussi, l’aventure n’aura pas le temps de s’inscrire dans la durée. Comme c’est souvent le cas lors d’un changement d’entraîneur, un mini électrochoc a lieu lors de sa première rencontre sur le banc avec une victoire à domicile contre Lille (2-1). Une courte éclaircie dans le ciel gris toulousain avec ensuite dix défaites de rang toutes compétitions confondues (un triste record pour le club).
Hormis la victoire inaugurale contre le LOSC, les supporters violets n’ont eu qu’un seul autre succès à se mettre sous la dent dans cet intervalle. C’était en seizième de finale sur la pelouse des Chamois Niortais, pensionnaires de L2 (1-2). Bon dernier du championnat, éliminé de la Coupe de la Ligue par Lyon (1-4), le Tef’ subit une humiliation en sortant dès son entrée en lice de la Coupe de France. Les coéquipiers de Max-Alain Gradel sont sortis par le club du Loiret, St-Pryvé St-Hilaire FC qui évolue en N2, soit trois divisions en dessous (1-0), le 4 janvier 2020.
Ce revers de trop signera la fin de l’aventure toulousaine pour un Antoine Kombouaré qui n’aura pas réussi à se mettre les supporters dans sa poche. La suite, on la connaît malheureusement trop bien. Le directeur du centre de formation, Denis Zanko, a assuré l’intérim, le temps de disputer neuf rencontres de plus (0 victoire, 1 nul et 8 revers). La crise du Covid-19 a ensuite contraint la Ligue de mettre un terme au championnat à dix journées de la fin, ce qui entraîne la relégation d’Amiens (19e, 23 points) et de Toulouse (20e, 13 points) en L2.
À la tête du FC Nantes depuis février 2021, Antoine Kombouaré, lui, a continué son parcours sur les bancs de touche hexagonaux et il a déjà eu l’occasion de retrouver le club de la Ville rose. C’est lui qui était à la tête des Canaris lors de ce fameux douloureux barrage de promotion perdu par Toulouse en mai 2021. Et cette saison, ses hommes ont remporté le match aller de championnat (3-1) à La Beaujeoire.
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