La Fête de la Violette se déroulera ce week-end des samedi 22 et dimanche 23 février sur la place du Capitole. Un événement incontournable célébrant la fleur symbolique de Toulouse, et une date clé pour la Maison de la Violette. Elle y présentera une toute nouvelle gamme de produits brevetée dans la Ville rose.
Toulouse a pris l’habitude de célébrer la première floraison des violettes de l’année lors d’une fête dédiée sur la place du Capitole. Cette année, l’événement se tiendra les samedi 22 et dimanche 23 février. Une occasion rêvée pour la Maison de la Violette de présenter sa nouvelle gamme de produits : une série de crèmes anti-âge, « la toute première à base de violettes » selon Hélène Vié, la gérante de la boutique.
« La réaction du public et les ventes, lors de la Fête de la Violette, vont nous permettre de jauger l’intérêt pour ces cosmétiques », estime Hélène Vié, qui dirige la boutique avec sa fille. Ces derniers sont le fruit de 12 ans de recherches pour la gérante qui s’est associée à un scientifique de la Ville roses pour les créer. En plus de ces nouveaux produits 100% toulousains, la Maison de la Violette proposera ses marchandises habituelles lors de la Fête de la Violette.
Prenant part à l’événement depuis les années 80, Hélène Vié la considère comme « le plus grand événement régional pour sa boutique ». Elle y voit une belle occasion « d’être en contact direct avec le grand public, d’expliquer son métier, le patrimoine de la boutique depuis les années 1850, les bénéfices de la violette et comment la cultiver. » Comme à l’accoutumée, la Maison de la Violette occupera deux stands. « Un pour les violettes de Toulouse fraîches et un autre pour les produits dérivés », indique Hélène Vié.
En comptant la Maison de la Violette, une douzaine de commerçants seront présents sur le grand marché de la Fête de la Violette. L’atelier d’empotage et autres activités ludiques seront également au rendez-vous. À ces animations, viendra s’ajouter une représentation théâtrale de la compagnie des Voltigeurs sur la légende du soldat amoureux. Ce mythe raconte qu’un soldat de Napoléon III aurait rapporté en 1850 une violette de Parme à sa chère et tendre qui vivait à Saint-Jory.
En nouveauté durant cette édition : la mise à l’honneur du pastel, la première fois de l’histoire de la fête qu’une autre fleur est mise en avant. Un espace dédié crée par le Muséum du Pastel sera consacré à cette autre plante emblématique de la région.
Romain Deniaud
Journal Toulousain
Anciennement journal hebdomadaire de solutions, le Journal Toulousain est passé 100% digital en janvier 2020.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires