Les Ours de Toulouse ont un orteil en play-offs. Et le sprint final s’annonce des plus croustillants. Trois équipes sont en effet au coude-à-coude Au terme des phases régulières de première division de football américain. Mais seulement deux places sont encore à pourvoir…
Au terme des phases régulières du Championnat Élite (D1 de football américain français), le suspense est total. Les Ours de Toulouse touchent du doigt les quarts de finale. Ils doivent ce passage d'”underdog” (outsider) à concurrent pour les play-offs à leur début de saison canon. L’arrivée du coach Brayden McCombs au début de l’exercice 2025 « a permis de faire passer un important cap au club », comme l’explique Arnaud Montgénie, président et joueur des Ours, avant d’ajouter : « Il a apporté de la rigueur et un suivi sportif qui étaient quasi-inexistants auparavant. Nous avons trois entraînements par semaine. Ceux qui ne peuvent pas suivre ce rythme sont alors écartés du groupe. »
Rien à voir, toutefois, avec le modèle américain. Une comparaison qui n’a pas vraiment lieu d’être selon Brayden McCombs. « Tout est différent. Les infrastructures, les finances, la ferveur… Et c’est normal, puisque c’est le sport numéro 1 aux États-Unis. Dès l’âge de six ans, tous les enfants jouent au football américain et rêvent de jouer en NFL. Au même titre que les enfants ici veulent devenir des footballeurs professionnels », souligne le coach qui a été « très bien été accueilli » à son arrivée chez les Ours. « Le staff m’a proposé un plan sur cinq ans avec le club, ce qui m’a immédiatement emballé. Je vis de ma passion, j’ai réalisé mon rêve », s’est-il émerveillé.
Juste après l’arrivée de Brayden McCombs dans la Ville rose, le club a enregistré une série de quatre victoires consécutives. C’est tout simplement le meilleur début de saison de l’histoire du club. Une belle saison qui a fait gagner le club en popularité, selon son président. « Notre belle forme à attiré plus de monde les jours de match. On voit de nouvelles têtes chaque week-end. Même si elles ne sont pas bien grandes, nos tribunes sont remplies. Ça crée une certaine émulation, c’est un vrai plaisir. On tente de faire partie des acteurs sportifs du paysage toulousain », avance-t-il.
Depuis, les choses se sont compliquées en championnat pour les Ours, avec une série de quatre rencontres sans victoire. Désormais, ils sont à hauteur des Grizzlys Catalans (4e, 17 pts), et ont deux points de retard sur les Marseille Blue Stars (2e, 19 pts). Les protégés de Brayden McCombs se doivent de gagner a minima l’une des deux rencontres restantes s’ils souhaitent terminer dans le top 3. Le verdict tombera le 3 mai prochain à l’issue de leur ultime match face à Nice. L’Ours va devoir sortir les griffes !
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