Comme c’est le cas depuis le début de la semaine, les salariés de Tisséo sont en grève ; ce vendredi 2 juin, ils ont bloqué le dépôt de bus d’Atlanta. Voici les perturbations prévues sur l’ensemble du réseau de transport en commun.
Quatrième jour de grève à Tisséo : les salariés demandent le maintien de la clause de sauvegarde, permettant d’aligner les rémunérations sur l’inflation. Les pourparlers étant au point mort, les perturbations sur le réseau de transport en commun de Toulouse se sont poursuivies toute la semaine. L’intersyndicale se réunit ce vendredi 2 juin pour décider de la suite à donner au mouvement. Pour l’heure, métro, bus et trams s’en trouvent fortement perturbés. Voici le détail.
La circulation des deux lignes de métro s’effectue normalement, mais attention, le dernier départ des terminus est annoncé à 19h15. En ce qui concerne le téléphérique urbain Téléo, Tisséo garantit son fonctionnement toute la journée sans perturbations.
Si les trams circulent ce jeudi 2 juin à Toulouse, leur fréquence est moindre. Tisséo prévoit un passage toutes les 15 minutes entre Palais de justice et Ancely, toutes les 30 minutes entre Ancely et le MEETT, et toutes les 45 minutes entre Ancely et l’aéroport. A noter que le dernier départ s’effectuera à 20h.
C’est le moyen de transport en commun qui sera le plus perturbé ce jour. En effet, les grévistes ont bloqué ce matin le dépôt de bus d’Atlanta, empêchant les véhicules de sortir. Ainsi, Tisséo prévient qu’aucun bus ne circulera sur les lignes suivantes : L9, L10, 13, 15, 18, 19, 20, 21, 29, 33, 36, 37, 36, 39, 40, 41, 42, 43, 46, 48, 50, 54, 56, 59, 60, 63, 66, 67, 68, 72, 73, 76, 79, 81, 83, 84 et 87. Le trafic restera normal sur les autres lignes de bus, même si sur certaines, la fréquence des passages pourra être affectée par le mouvement de grève. Les derniers départs auront lieu à 22h30.
Il ne devrait pas y avoir de pertubations durant le week-end, mais Tisséo informe que les premiers départs du métro ce samedi 3 juin seront à 6h du matin.
Severine Sarrat
Au journal depuis 2008, elle en connaît tous les rouages. D’abord journaliste polyvalente, puis responsable des pages économiques, elle est aujourd’hui rédactrice en chef.
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