Ce mardi 18 avril, les transports publics toulousains seront fortement perturbés à la suite d’un nouvel appel à la grève.
Cette fois, il y aura bien des métros. Ce mardi 18 avril, le nouvel appel à la grève chez les salariés de Tisséo aura un impact plus limité que lors de la manifestation historique du 11 avril. En clair, les lignes A et B du métro ne devraient pas être impactées. Le téléphérique Téléo ne sera pas non plus concerné.
Du côté du réseau tramway, les lignes T1 et T2 ne circuleront plus à partir de 10h00. Avant cela, en début de matinée, leur fréquence sera d’un passage toutes les 10 minutes entre Palais de Justice et Ancely. La durée entre deux rames sera de 20 minutes sur le reste de la ligne.
Enfin, le réseau de bus va également connaître de très fortes perturbations. La plupart des lignes sont impactées. Elles risquent de connaître une forte baisse de fréquence de passage, notamment à partir de 10h00. Sur leur site, Tisséo confirme qu’ils ne seront “pas en mesure de faire circuler certaines lignes de bus.” Pour conclure cette journée mouvementée, les derniers départs se feront dès 23h, y compris pour les lignes Linéo.
Pour plus d’informations, Tisséo indique que des données plus précises sont disponibles en temps réel sur leur site ou application durant la journée.
Pour rappel, la grève de ce mardi 18 avril porte toujours sur un désaccord persistant entre l’intersyndicale Sud-CGT-CFDT-FNCR et la direction de Tisséo sur la “clause de sauvegarde”. Ce dispositif prévoit l’indexation des salaires sur l’inflation mais ne devrait pas être appliqué en 2023. Sur leur site la CGT Tisséo indique : “Cette clause de sauvegarde assure le maintien du pouvoir d’achat pour les traminots en cas de trop forte inflation.”
Après la première “journée noire” du 11 avril, le président de Tisséo Voyageurs Serge Jop s’était exprimé auprès de France 3 Occitanie. Il a avoué qu’il comprenait “le travail des syndicats”. Il appelait cependant “à la raison de chacun” et assurait que “chacun a un rôle important pour rester performant.”
Erwan Harzic
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
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