Les gendarmes des sections de recherches de Toulouse et de Muret ont procédé ce mardi 22 novembre à l’arrestation de sept personnes soupçonnées d’être à l’origine de la dégradation et de l’incendie de plusieurs antennes relais 5G.
Sept personnes ont été arrêtées ce mardi 22 novembre par les gendarmes des sections de recherches de Toulouse et de Muret, selon des informations rapportées par la Dépêche du Midi. Elles sont soupçonnées d’avoir participé à la dégradation et l’incendie de plusieurs antennes 5G. Cette arrestation fait suite à une enquête ouverte par le parquet de Toulouse au mois de mars dernier, alors qu’une antenne appartenant à l’opérateur téléphonique Orange venait de prendre feu dans la commune de Carbonne, à 45 kilomètres au Sud de la Ville rose. Le préjudice financier s’élevait alors à plusieurs dizaines de milliers d’euros et le réseau 5G de la zone était fortement perturbé.
Suite à cet acte de vandalisme, et grâce à la vidéosurveillance, la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse, assistée par la brigade de recherches de la compagnie de Muret, a remarqué un véhicule suspect. Sept personnes, « appartenant à une mouvance contestataire multiforme (anti-vax, anti-pass et Gilets jaunes) », sont alors identifiées, selon les précisions du procureur de la République à Toulouse Samuel Vuelta-Simon, dans le média local. Certains de ces individus n’en seraient pas à leur coup d’essai puisqu’ils sont également soupçonnés d’avoir participé à l’incendie de plusieurs radars en Ariège et dans les Alpes-de-Haute-Provence en début d’année. À chaque fois, les contrevenants laissaient une inscription au sol : “Le peuple”.
Toujours selon les informations de la Dépêche du Midi, sur les sept personnes arrêtées, trois ont été relâchées ce jeudi 24 novembre dans l’après-midi, après avoir été auditionnées « pour dégradation et destruction en bande organisée et association de malfaiteurs », a indiqué le procureur de la République à Toulouse. Les quatre autres individus, trois femmes et un homme, tous âgées d’une trentaine d’années, sont toujours en garde à vue. Leurs actes « peuvent occasionner des coupures privant des dizaines de milliers d’habitants des secours, en cas d’urgence vitale. Ces faits peuvent être punis jusqu’à vingt ans de prison et 150 000€ d’amende », a rappelé Samuel Vuelta-Simon. En attendant de connaître la destination judiciaire des présumés contrevenants, les auditions se poursuivent.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires