La commission de suivi de site de l’incinérateur du Mirail s’est réunie pour présenter le bilan de la concertation préalable sur l’avenir de la structure.
Se nourrissant des débats, avis et contributions issus de la concertation sur l’avenir de l’incinérateur du Mirail, le syndicat mixte Decoset a réaffirmé mercredi 29 mars son ambition de reconstruire la structure. Il prévoit cependant une limitation des capacités aux seuls besoins du territoire relevant de sa compétence.
La commission de suivi de site de l’incinérateur d’ordures ménagères du Mirail s’est réunie pour présenter le bilan de la concertation préalable sur l’avenir de la structure.
« Afin de répondre aux enjeux de la gestion des déchets dans les années à venir, aux enjeux environnementaux et au regard de l’obsolescence des équipements de l’usine, trois solutions d’évolution avaient été portées à la concertation du public : la rénovation de l’usine, sa reconstruction ou son maintien en l’état », rappelle la préfecture de la Haute-Garonne.
« Le public, et en particulier les associations telles que Zéro Waste, Les amis de la Terre ou la Ligue des droits de l’Homme, a souhaité qu’avant toutes décisions concernant la réalisation d’équipements de traitement des déchets, les actions de prévention et de réduction soient amplifiées sur le territoire de Decoset », écrivent les organisateurs de la concertation dans un bilan de celle-ci.
Plusieurs thèmes ont été abordés, dont l’équité et la solidarité entre les territoires : « Le périmètre, bien plus large que celui de Decoset, d’où proviennent les déchets traités sur les sites du Mirail ou de Bessières, interroge les participants à la concertation. Le principe de la solidarité territoriale est remis en cause par certains. Les associations riveraines insistent sur la notion d’équité, qui ne devrait pas être oubliée au profit de cette solidarité territoriale. »
Dans l’attente de la reconstruction, des travaux de rénovation et de mise en conformité de l’usine doivent être engagés cet été. « Ces travaux, qui vont principalement porter sur le traitement des fumées, doivent débuter à la fin du mois d’août 2023 et s’étaler sur une période d’un an », selon la préfecture. Ils vont notamment nécessiter un arrêt total de l’usine, programmé sur le mois de septembre, d’une durée de cinq semaines.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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