Ce samedi 17 février, les syndicats d’infirmiers poursuivent leurs actions avec des opérations de tractage annoncées à Toulouse et à Nîmes. Les professionnels de santé expriment leur détermination à obtenir des changements significatifs pour leur profession.
Les professionnels de santé n’ont pas encore abattu toutes leurs cartes. Alors que les tensions persistent autour des conditions de travail et des tarifs pratiqués, les infirmiers libéraux restent déterminés à faire entendre leur voix partout en France. À l’origine de cette mobilisation, l’appel conjoint de l’Organisation nationale des syndicats d’infirmiers libéraux (Onsil) et des Infirmiers libéraux en colère met en lumière plusieurs préoccupations majeures.
Les syndicats soulignent notamment les problèmes liés aux tarifs pratiqués et aux conditions de travail, déplorant le manque de revalorisation salariale depuis 2009, la crainte de voir disparaître une part importante des cabinets, ainsi que l’absence de reconnaissance de la pénibilité. Ils expriment fermement leurs revendications en appelant les pouvoirs publics à agir, tout en dénonçant la pression administrative jugée « intolérable ».
Ainsi, les infirmiers libéraux perturberont la circulation pendant quelques heures à Toulouse, mais aussi à Nîmes, dans le Gard. En effet, ce samedi 17 février, une action de tractage est prévue au péage de Nîmes Ouest. Dès 11h, sur une autoroute reliant le Gard et l’Hérault, ces professionnels de la santé se mobiliseront pour faire entendre leurs revendications. Même chose l’après-midi, à Toulouse. Les syndicats seront également présents au niveau du péage de Labège dès 13h30 afin de distribuer des tracts aux automobilistes. En se rassemblant aux péages de Nîmes Ouest et de Toulouse, ils cherchent ainsi à sensibiliser les usagers de la route sur les enjeux auxquels ils font face au quotidien.
À travers des actions telles que des opérations de tractage et des manifestations, ils maintiennent la pression sur les autorités et les instances concernées. Leur objectif : obtenir des avancées concrètes quant à la revalorisation de leur profession et à l’amélioration de leurs conditions de travail.
Gala Jacquin
Journaliste multimédia formée à l'ISJT, elle est notamment passée par La Voix du Midi Lauragais, 100 % Radio et L'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2023.
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