À l’initiative de sept associations militantes, la BASE Toulouse (Base d’Action Sociale et Écologique) a ouvert ses portes le 4 mars dernier. Situé au 141 Avenue de Lespinet, proche du Canal du midi, elle se veut lieu d’accueil et de ressources communes pour les militants.
Ce sont sept associations de la lutte écologiste : GreenPeace, Alternatiba, ANV COP21, Les Amis de la Terre, les Faucheurs Volontaires, Extinction Rebellion et Youth for Climate qui sont à l’origine de La BASE. Dans cette maison avec jardin, située au 141 Avenue de Lespinet, les collectifs peuvent désormais se réunir. L’objectif : en faire une plateforme de collaboration et d’échange pour les militants. Comme l’explique les associations à l’origine du projet, ce lieu sert d’espace de travail, d’accueil, de stockage et de ressources communes et permet ainsi de faciliter la rencontre et la convergence des luttes.
30 membres actifs s’occupent du bon fonctionnement du lieu, pensé après la période COVID et le confinement. « Il fallait trouver un lieu de convergence qui facilite la mise en relation des acteurs. Cette problématique était récurrente. De plus, il est beaucoup plus simple de relayer réciproquement les informations des autres quand nous nous croisons au quotidien et que nous devenons amis », témoigne Ariane Laude, ancienne coordinatrice du projet, et à présent responsable de la communication de La BASE.
« Ce lieu est dédié à toutes les associations qui voudront s’en saisir », indique Ariane. En effet, depuis trois semaines, d’autres collectifs sont venus organiser des événements, comme les Ecolos Anonymes. Ce jeudi 20 avril au soir, c’est L214 qui organisera un apéritif éthique. Les militants prévoient, en fin de semaine, une réunion en vue de la mobilisation du 22 avril contre l’A69 entre Toulouse et Castres.
La BASE est donc dédiée aux associations, mais elle est aussi ouverte au public. Des permanences ont lieu trois fois par semaine, les jeudis, vendredis et samedis soirs. Les membres actifs organisent également des soirées de résistance à la publicité, ou encore des jams session.
« Pour l’instant, notre lien avec l’écologie est évidente, mais nous voulons aussi nous ouvrir aux associations de justice sociale. Le lieu doit être un carrefour des luttes », déclare Ariane. À l’avenir, la BASE souhaite donc réussir à mettre en avant cet objectif de convergence et amener d’autres collectifs à s’en emparer : « Il y a encore du travail à faire là-dessus, mais il faut qu’on amène des associations féministes, antiracistes, etc. à utiliser le lieu ».
Mathias Molinaro
Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse
Cet article a été écrit par des élèves de l'Institut Supérieur de Journalisme de Toulouse dans le cadre d'un partenariat avec le Journal Toulousain.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires