Barbara Pompili est de passage à Toulouse ce lundi 21 février, à quelques jours de l’entrée en vigueur de la Zone à faible émission (ZFE), prévue le 1er mars.
C’est à la fois une opération de déminage et une opération de communication. La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili est à Toulouse ce lundi 21 février. Elle doit rencontrer des acteurs économiques de la métropole toulousaine pour répondre à leurs interrogations propos de la Zone à faible émission (ZFE). Il s’agit notamment de clarifier les conditions de sa mise en œuvre.
Afin de lutter contre la pollution de l’air, une ZFE sera mise en place sur le territoire de Toulouse à compter du 1er mars 2022. Elle prévoit l’exclusion des véhicules les plus polluants, progressivement d’ici à 2024.
À partir de cette date, les fourgons et fourgonnettes arborant une vignette Crit’air 5 n’auront plus le droit de circuler dans le périmètre de la ZFE. Elle “englobe une grande partie de Toulouse à l’intérieur de la rocade, ainsi qu’une petite partie de Colomiers et Tournefeuille, soit un périmètre de 72 km2”, comme le montre la municipalité sur son site internet.
Dès le 1er septembre 2022, les vignettes Crit’air 4 seront également exclues de la ZFE. Au 1er janvier 2023, les restrictions vont être étendues aux véhicules de particuliers avec ces mêmes autocollants. Enfin, le 1er janvier 2024, les restrictions engloberont aussi les vignettes Crit’air 3.
Toulouse Métropole a cependant prévu des dérogations à la ZFE. Une liste a été rendue publique ce jeudi 17 février. “Nous avons travaillé dans cet état d’esprit : rester fermes sur les principes de la ZFE, tout en écoutant les difficultés rencontrées par certains secteurs”, explique le président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, dans un communiqué.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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