Création d’un nouveau boulodrome couvert, réaménagement du chemin de la Fronde, amélioration des pistes cyclables et pose de pièges à moustiques… Voici les futurs projets, issus du programme de budget participatif de la Ville de Toulouse “Mes idées pour mon quartier”, qui viendront améliorer le cadre de vie des habitants de Lardenne et des Pradettes. Voici plus de détails.
Dans le cadre du dispositif “Mes idées pour mon quartier“, les habitants de Toulouse ont eu la possibilité de déposer des projets d’amélioration de leur cadre de vie, et de voter pour. Ainsi, 1 600 propositions ont émergé et 83 ont été retenues après avoir recueilli plus de 11 000 votes au total. Dans les quartiers de Lardenne, des Pradettes et de Basso-Cambo, quatre aménagements vont ainsi être concrétisés, d’ici deux ans, après validation des services techniques de la Mairie de Toulouse.
Si les boulistes du quartier des Pradettes sont dotés d’un boulodrome en plein air pour pratiquer la pétanque, ils demandent aujourd’hui à la Mairie de Toulouse la création d’un terrain couvert. Celui-ci pouvant également « être utilisé par l’école Ferdinand, le club des aînés, les CLAE ou d’autres structures », précise l’association de boules du quartier, à l’origine de la proposition.
Le projet, plébiscité par les riverains, a obtenu 189 votes et a donc été retenu par la Mairie de Toulouse. Mais, si celle-ci s’engage à réaliser le boulodrome couvert, elle tient à rendre l’endroit plus polyvalent. « Ce terrain devra permettre la pratique de la pétanque et du basket. La surface couverte abritera un terrain de boule qui pourra être mis à disposition pour d’autres manifestations. La partie non couverte sera réservée à un terrain de basket 3×3 », détaille la Ville, qui investira 200 000 euros dans la réalisation de ce nouvel équipement.
L’idée de Maïté, habitante du quartier, est de redonner de la couleur aux espaces verts du chemin de la Fronde. Elle qui y passe souvent s’est aperçue que ces aires étaient très fréquentées par les riverains mais aussi par les lycéens et les personnes qui travaillent dans les entreprises alentours. Malgré tout, elle regrette que ces espaces ne soient pas assez valorisés : « Il serait peu coûteux d’en améliorer l’état afin de les rendre plus agréables avec de nouvelles plantations et en y aménageant des espaces de pique-nique », propose-t-elle.
De son côté, la Mairie a étudié le projet et s’est engagée à y consacrer 45 000 euros. « Cela permettra d’embellir ce site avec du nouveau mobilier (tables de pique-nique, bancs, poubelles) et d’implanter quelques nouveaux végétaux de manière à ce que les habitants puissent en profiter », détaille-t-elle. Toutefois, la Ville prévient que des nuisances sonores pourront accompagner ces nouveaux aménagements. Elle envisage donc une concertation des habitants qui vivent aux abords de ces espaces verts.
Comme c’est le cas dans d’autres quartiers de Toulouse, certaines pistes cyclables sont difficilement praticables aux dires des usagers. Un cycliste résidant du quartier Lardenne-Pradettes ayant constaté des défaillances d’entretien ou de signalisation propose donc d’en améliorer l’utilisation. Il demande la révision des marquages et de la signalétique pour sécuriser les cyclistes, éliminer les discontinuités, créer des tronçons dédiés aux vélos pour ne plus circuler sur les trottoirs, et garantir la taille des haies en bordure de pistes.
Si la Mairie valide la proposition, elle souhaite d’abord réaliser un diagnostic des problématiques rencontrées dans ce quartier auprès des habitants avant de lancer des opérations concrètes. « Cela nous permettra d’identifier précisément les interventions à mener et établir un plan d’action », indique la Municipalité, qui allouera 100 000 euros à la réhabilitation des pistes cyclables dans ce secteur de la ville.
Les beaux jours reviennent, et avec eux réapparaissent les moustiques. Labellisée “sans pesticides”, la ville de Toulouse ne démoustique plus chimiquement. Pour garantir cette certification, Guillaume, habitant du quartier de Lardenne, propose « d’investir dans des pièges connectés, capables de calculer le nombre de captures et ainsi d’identifier les zones les plus infestées ». « Nous pourrions enfin profiter des terrasses et extérieurs sans se faire attaquer ! » termine-t-il.
Partagée par de nombreux habitants du quartier, cette problématique devient prépondérante à l’approche de l’été. La Mairie a donc validé la proposition, d’abord approuvée par les internautes toulousains, mais en adaptera les détails. Pour un budget de 5 700 euros, elle ne retient pas l’idée des pièges connectés, mais installera 40 pièges pondoirs. Ces derniers « stopperont la prolifération (ponte) et captureront les moustiques tigres. Spécifiques à cette espèce, cette solution intervient sur une étape clé et incontournable du cycle de vie du moustique tigre », explique la Ville. Ils s’ajouteront au dispositif, déjà opérationnel, des bornes antimoustiques présentes à proximité des lieux clos comme les établissements de petite enfance, qui elles agissent sur l’étape de piqûre.
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