Au second tour des élections législatives anticipées, qui se tenait ce dimanche 7 juillet, les électeurs de trois des 37 communes de Toulouse Métropole ont placé en tête le RN. Les autres ont majoritairement plébiscité la coalition présidentielle.
Lors du premier tour des élections législatives, les candidats du Rassemblement national (RN) étaient arrivés en tête dans 13 des 37 communes de Toulouse Métropole, contre une seule en 2022. Finalement, cette montée du parti d’extrême droite ne s’est pas confirmée au second tour. En effet, seulement trois communes ont placé le RN à la première place du scrutin ce dimanche 7 juillet. Il s’agit de Mondonville, Cornebarrieu et Saint-Jory.
Lors des Législatives de 2022, ces dernières avaient voté pour des candidats de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ou de la coalition présidentielle (Ensemble), ceux du RN n’ayant pas suffisamment recueilli de voix au premier tour pour être qualifiés. D’ailleurs, l’extrême droite n’était passée au second tour des Législatives que dans une seule des circonscriptions de Haute-Garonne : la 8e, qui ne concerne pas les communes de Toulouse Métropole.
Ensemble repasse en tête dans la majorité des communes de la Métropole
Cette dégringolade du Rassemblement national est à la faveur de la coalition présidentielle. Au premier tour des élections, celle-ci était à la peine. Elle s’était effectivement placée en tête dans seulement 14 communes, soit 10 de moins qu’en 2022. Finalement, les électeurs de 22 communes ont largement plébiscité Ensemble au second tour des élections législatives anticipées.
La coalition présidentielle récupère ainsi les communes d’Aussonne, de Bruguières, de Castelginest, de Drémil-Lafage, de Fenouillet, de Fonbeauzard, de Gagnac-sur-Garonne, de Lespinasse et de Saint-Alban qui avaient voté pour le RN au premier tour. Elle s’accapare également Launaguet où les électeurs avaient hissé à la première place la candidate de l’union de la gauche dans la 5e circonscription, Sylvie Espagnolle, qui s’est retirée pour faire barrage à l’extrême droite. Ensemble, très présent dans l’Est de la commune de Toulouse Métropole et au Nord, confirme donc son implantation dans la Métropole.
L’union de la gauche omniprésente dans Toulouse et sa périphérie
De son côté, le Nouveau Front populaire (NFP) obtient le plus de voix dans 11 communes, soit deux de plus qu’au premier tour. L’union de la gauche a ainsi gagné L’Union, Pibrac et Aigrefeuille qui avaient voté pour la coalition présidentielle au premier tour des élections législatives. Mais elle a donc perdu Launaguet. Le NFP, arrivé troisième au premier tour, termine finalement à la seconde place du scrutin dans la Métropole devant le Rassemblement national.
Comme au premier tour, c’est à Toulouse et dans sa périphérie directe, que les électeurs ont principalement voté pour l’union de la gauche. Effectivement, ses candidats se retrouvent premiers dans toutes les circonscriptions de la Ville rose. Et ils se placent loin devant leurs concurrents. Hadrien Clouet, candidat du Nouveau Front populaire dans la 1re circonscription de Haute-Garonne, obtient ainsi 56,08% des suffrages exprimés à Toulouse, Anne Stambach-Terrenoir, candidate dans la 2e, en cumule 57,97% et Christine Arrighi, candidate dans la 9e, en recense même 66,66%.
Les résultats du 2nd tour des Législatives dans les communes de la Métropole
Aigrefeuille :
Jacques Oberti : 62,11% (Parti socialiste – Nouveau Front populaire)
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