LFI a dévoilé, lors d’une réunion publique, ses propositions concernant la santé à Toulouse. Voici ce que François Piquemal compte mettre en place s’il est élu.
La France insoumise (LFI) structure ses idées pour Toulouse à l’approche des élections municipales de 2026. François Piquemal, le candidat du parti dans la Ville rose et député de Haute-Garonne, organisait effectivement une réunion publique ce jeudi 17 avril afin de présenter ses propositions concernant la santé. Un sujet crucial selon lui. Il estime, en effet, que « Toulouse illustre parfaitement la dégradation du système de santé ».
« La ville est aujourd’hui un véritable désert médical, avec environ 100 000 habitants sans médecin traitant et un manque de près de 200 généralistes », affirme-t-il. Et si François Piquemal est conscient que « la santé n’est pas une compétence municipale obligatoire », il considère que « la Mairie de Toulouse doit utiliser tous les moyens disponibles pour attirer des médecins et assurer l’accès des habitants aux soins ».
Pour lui, il faut donc adopter des « mesures fortes ». À commencer par la création de « centres de santé contre les déserts médicaux ». Ces derniers « salarieront différents professionnels de santé : médecins généralistes, spécialistes
en pénurie (ophtalmologues, gynécologues), infirmiers, kinésithérapeutes, psychologues… », liste le candidat avant d’assurer qu’un “grand nombre de jeunes praticiens demande le salariat ».
« La structure se rémunère ensuite essentiellement avec les remboursements de soins opérés par la Sécurité sociale et participe de toutes les initiatives pour les financements forfaitaires. En outre, le centre peut organiser des tours de garde pour le soir et le week-end », déclare François Piquemal qui cite en exemple le pôle de santé associatif des Pradettes ou le centre à caractère communautaire La Case de Santé.
La seconde mesure : mettre en place « des bus santé itinérants pour désenclaver le soin et la prévention ». Ceux-ci « apporteront des consultations de proximité directement aux habitants des quartiers prioritaires et périphériques » et proposeront « des soins de premier recours, des dépistages et des conseils médicaux ». Ce qui permettrait, d’après le député LFI, de « lancer une politique de santé publique préventive, visant à détecter précocement certaines pathologies ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022. Elle traite l'actualité dans les départements de la Haute-Garonne et de l'Hérault, mais aussi de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne, de l'Essonne, des Hauts-de-Seine et de l'Ardèche.
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