Le maire de Toulouse déplore les débordements survenus durant la manifestation contre la réforme des retraites du mardi 28 mars.
De nombreux débordements sont survenus durant la manifestation contre la réforme des retraites entre Compans-Caffarelli et Jean Jaurès mardi 28 mars. Ce que déplore le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (ex-LR) dans un message posté sur ses réseaux sociaux au lendemain des événements.
« Notre ville a de nouveau été le théâtre de violences urbaines », écrit l’élu. « Plusieurs groupes de manifestants d’extrême gauche ont, comme la semaine passée, saccagé notre ville et détruit tout ce qui était à leur portée. Comme l’immense majorité des Toulousains, j’éprouve une grande colère face à ces agissements et ces flots de violences. Mais je ne me résigne pas. »
Ma réaction après les débordements survenus hier à #Toulouse ⬇️ pic.twitter.com/BnrhYKr4Om
— Jean-Luc Moudenc (@jlmoudenc) March 29, 2023
« Je ne renoncerai pas à dénoncer ceux qui sont conciliants avec ces casseurs, ceux qui les comprennent, ceux qui se taisent, ceux qui les encouragent plus ou moins ouvertement. Et je rendrai compte régulièrement aux Toulousains du coût que cela représente pour la collectivité. Nous ne pouvons tolérer ce genre de comportements qui portent atteinte à notre bien commun », estime le maire de Toulouse.
Selon Jean-Luc Moudenc, « les dégâts sont colossaux, ce sont, de nouveau, des préjudices de plusieurs dizaines de milliers d’euros qui pénalisent les acteurs de notre vie locale et les contribuables ».
En guise de commentaire, le député LFI François Piquemal, de la quatrième circonscription de la Haute-Garonne, lui suggère d’ « envoyer la facture à (son) ami M. Macron. C’est lui et son entêtement à vouloir passer en force avec sa réforme des retraites qui sont à l’origine du chaos dans le pays. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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