Afin de pousser l’ensemble des écoles supérieures et universités de Toulouse a s’engager plus significativement dans la transition écologique, un collectif d’étudiants a publié une pétition en forme de manifeste et défend 13 propositions concrètes.
Inclure la formation aux enjeux socio-écologiques au tronc commun de toutes les formations supérieures, sensibiliser tous les personnels et enseignants ou rendre obligatoire le tri sélectif sur les campus… Le collectif “Étudiant.e.s en transition” de l’université fédérale de Toulouse a formulé 13 propositions concrètes visant à accélérer la transition écologique des établissements supérieurs de la Ville rose. Afin de faire entendre leur voix et de « porter ces propositions au sein des instances décisionnelles » avec plus de poids, ces dernier ont publié une pétition en forme de manifeste. Un texte qui a recueilli, à ce jour, 1356 signatures.
Pour le collectif à l’origine du manifeste « la transition écologique ne peut être une action marginale et celle-ci nécessite de transformer nos institutions ». Or, selon eux, malgré une volonté affichée de collaborer et de mettre en œuvre certaines mesures, les instances décisionnelles de l’université fédérale ne se montre « pas à la hauteur ». Notamment en termes de moyens humains et financiers. En effet, ces derniers regrettent que l’université fédérale ait écarté la majorité de leurs propositions.
Afin de garantir une politique volontariste sur le sujet, le collectif préconise donc de former l’ensemble des personnels de direction à ces enjeux ainsi que l’élaboration d’une feuille de route présentant les actions mises en place pour chaque établissement et, enfin, la création d’un comité écologique qui veillera à sa bonne mise en œuvre. « La complexité de la tâche ne doit pas être une excuse à notre inaction », insistent les ”Étudiant.e.s en transition” qui déplorent que certains établissements « ne prennent même pas la peine de respecter le peu de réglementations en vigueur ».
Parmi les treize propositions défendues par le collectif étudiant, certaines ont pour ambition d’intégrer les questions socio-écologiques au tronc commun de formation. Pour le collectif, il est important que les acteurs du monde de demain, toutes filières supérieures confondues, soient formés de façon cohérente afin de pouvoir répondre à ces problématiques avec des compétences solides et adaptées. Pour cela, ils souhaitent notamment intégrer 30 heures d’enseignement sur ces sujets, valorisées par des crédits ECTS. De même, le collectif souhaite que l’engagement des étudiants dans des activités liées à la transition écologique soit mieux valorisé dans leur parcours.
Enfin, évoquant un devoir d’exemplarité des universités, le collectif plaide en faveur d’une politique de réduction drastique des déchets à la source (papiers, gobelets, canettes), de l’élaboration d’une stratégie bas carbone et de l’instauration d’un système obligatoire de tri sélectif. Autant de mesures qu’ils appellent à mettre en œuvre avec les moyens nécessaires et accompagnées d’une « communication honnête et transparente sur l’état de la transition et les actions entreprises ».
Les treize propositions pour la transition écologique dans les universités
Direction et politiques de transition écologique
Formation aux enjeux socio-écologiques
Vie étudiante
Exemplarité
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