Pour mieux identifier les habitudes des Toulousains en matière de transport, l’institut de sondage Odoxa a mené une étude sur la mobilité dans la Ville rose, pour le compte du groupe BMW. Cette dernière révèle une appétence certaine pour la multimodalité et note une augmentation de l’usage du vélo.
Métro-auto-vélo. Il semblerait que les Toulousains n’aient pas choisi, ils utilisent tous les modes de transport à leur disposition. C’est en tout cas ce que révèle l’étude menée par l’Institut de sondage Odoxa, pour le groupe BMW. Et 66% d’entre eux estiment même que la cohabitation sur la voie publique se passe plutôt bien. Mais si les statistiques font état de 88% de Toulousains satisfaits de leurs trajets quotidiens, il reste donc des mécontents. Ceux-là ne se retrouvent pas dans les 77% qui affirment que “la Ville s’est engagée dans une politique dynamique pour rendre la mobilité plus accessible à tous”.
Comme dans toutes les grandes métropoles, la multimodalité est de rigueur à Toulouse. En effet, de nombreux habitants de la Ville rose utilisent plusieurs modes de transport pour leurs trajets quotidiens, parfois même en une seule journée. Ils passent ainsi de leur voiture, au métro, sans oublier le vélo et la marche à pied. Toutefois, les transports en commun restent très prisés : 25% des Toulousains prennent le métro plusieurs fois par semaine, 22% le tram ou le bus et 7% montent à bord d’un train. Au total, un habitant sur deux.
Mais c’est bien la voiture qui reste encore le mode de transport privilégié des Toulousains. “76% d’entre eux l’utilisent régulièrement et 53% prennent même le volant tous les jours ou presque”, commente l’Institut de sondage Odoxa.
Depuis plusieurs années maintenant, la part modale du vélo est en constante augmentation. 64% des Toulousains l’utilisent régulièrement dont 11% l’enfourchent tous les jours. Un attrait pour les deux roues d’autant plus marqué depuis la crise sanitaire. En effet, un habitant sur deux affirme avoir modifié ses habitudes de transport ces dernières années. 59% d’entre eux certifiant se déplacer à vélo plus souvent qu’avant l’épidémie, la bicyclette est donc le moyen de se déplacer qui a le plus séduit.
En revanche, tous les autres modes de transport semblent avoir reculer dans la Ville rose. Une conséquence de la généralisation du télétravail pour Odoxa.
Des changements d’habitude qui pourraient perdurer puisque plusieurs mesures visent à réduire la présence de gaz à effet de serre dans la ville, et donc à laisser les voitures au garage. D’abord, celle de la mise en place de la Zone à faibles émissions (ZFE), entrée en vigueur le 1er mars dernier. Selon l’étude Odoxa, 62% des Toulousains connaissent le dispositif. Cependant, seuls 25% d’entre eux savent si leur véhicule est concerné.
Face à ces nouvelles obligations, ou interdictions, c’est selon, de nombreux habitants de la Ville rose se verront contraints de changer de voiture s’ils veulent pouvoir circuler à Toulouse. Et les modèles électriques semblent particulièrement intéresser les automobilistes. En effet, plus d’un sondé sur deux envisagerait d’acheter un véhicule électrique si le nombre de bornes était suffisant. D’ailleurs, 57% des conducteurs quotidiens se disent favorables à la fin des véhicules thermiques d’ici 2035.
Quant à la piétonisation de leur ville, les Toulousains sont ambigus. 71% y sont favorables mais la considèrent pénalisante pour les habitants de la périphérie.
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