Une action militante est organisée à Toulouse à l’occasion de l’ouverture de la Coupe du monde de rugby contre un de ses sponsors, TotalEnergies. La multinationale est accusée de greenwashing et se voit rapprocher ses investissements dans les énergies fossiles.
Le collectif Stop Total organise à Toulouse une action de protestation contre le sponsoring de TotalEnergies pour la Coupe du monde de rugby 2023. Elle est prévue à l’occasion de l’ouverture de l’événement, le 8 septembre à partir de 19 heures, près de la fan zone de la Ville rose.
« Sur fond de crise sociale et environnementale, la major pétrolière TotalEnergie continue d’investir massivement dans les énergies fossiles, tout en communiquant largement sur sa stratégie “multi-énergies” et son engagement dans la transition énergétique et les petits gestes, dupant ainsi la population », selon le collectif. « L’objectif de cette action est de mettre en lumière les agissements de l’entreprise », selon le collectif. « Chaque nouveau projet fossile est un coup supplémentaire porté aux conditions de vie des générations futures. »
Le collectif compte notamment accrocher sur le pont Neuf des banderoles qui seront visibles depuis la fan zone de la Coupe du monde de rugby. Parmi les messages portés : “je supporte le rugby, mais pas TotalEnergies”.
« TotalEnergies, l’une des plus grandes sociétés de combustibles fossiles au monde, est un sponsor officiel de la Coupe du monde de rugby 2023. En investissant de l’argent dans un événement sportif mondial, Total espère que nous ne remarquerons pas les dégâts catastrophiques causés par les sociétés de combustibles fossiles, à la vie de tous les habitants de la planète”, estime l’ONG Greenpeace.
Elle a publié une vidéo en ligne dans laquelle elle fait savoir que « 3 heures et 37 minutes, c’est le temps qu’il faut à l’industrie mondiale des combustibles fossiles pour remplir de pétrole un stade comme le Stade de France, soit près de sept stades chaque jour. »
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
Voir les publications de l'auteur
Commentaires