La gendarmerie de Haute-Garonne alerte les habitants sur les fausses offres d’emploi fréquemment publiées sur les réseaux sociaux qui se révèlent en réalité être des arnaques.
De nouvelles sortes escroqueries sévissent en Haute-Garonne. La gendarmerie a donné l’alerte le vendredi 18 novembre dernier par le biais de ses réseaux sociaux. Ces arnaques prennent la forme d’offres d’emplois alléchantes proposées sur Snapchat, Instagram ou autres plateformes en ligne.
Le procédé est simple. Un faux employeur approche la personne par SMS ou par mail, en lui faisant croire qu’elle est intéressée pour l’embaucher. À la clé : une avance sur salaire d’un montant de 2 000, 3 000 voire 4 000 euros. Ce paiement interviendra soit par chèque, soit par virement. Bref, une somme importante versée directement sur le compte en banque, sans même avoir commencé à travailler. Avec cette méthode, soit le futur employé se méfie de son interlocuteur, soit au contraire, lui donne son entière confiance.
C’est ici que le piège se referme sur la personne qui vient d’être escroquée. Le faux employeur va demander à sa proie de garder une partie des 2 000, 3 000 ou 4 000 euros sur son compte en la considérant comme une “avance sur salaire” pour la semaine de travail à venir. Puis, de lui reverser une autre partie de l’argent encaissé, en liquide ou en Prepaid Cash Service, autrement appelés des coupons PCS allant de 20 à 250 euros disponibles notamment chez les buralistes, qui sont des moyens de paiement intraçables.
« Lorsque vous aurez rendu cette partie d’argent, vous apprendrez quelques jours plus tard que le chèque était volé, que le virement était une escroquerie et que la somme initiale versée sur votre compte a disparu », expliquent les équipes de la gendarmerie de Haute-Garonne. Ils demandent ainsi aux internautes d’être méfiants, de ne pas communiquer de relevé d’identité bancaire (RIB) ou autres données personnelles à n’importe qui.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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