La place Saint-Sernin de Toulouse faisait partie des finalistes du Prix européen de l’espace public urbain. Même s’il ne lui a pas attribué la victoire, le jury salue la création d’un « espace public apaisé » en centre-ville.
Fierté. Candidate parmi 326 autres aménagements urbains originaires de 35 pays, la place Saint-Sernin de Toulouse peut se vanter d’avoir fait partie des cinq finalistes du Prix européen de l’espace public urbain, décerné le 15 novembre dernier à Barcelone. Créé par le Centre Culturel Contemporain de Barcelone, ce concours a vu le jour il y a vingt ans. Il récompense tous les deux ans les projets de création, de conservation et d’amélioration de l’espace public dans les villes européennes.
Pour cette onzième édition, le premier prix n’a pas été décerné à la place Saint-Sernin. Il revient en effet à la restauration de Catharijnesingel, dans la ville d’Utrecht (Pays-Bas). Cette ancienne autoroute a été démolie pour être retransformée en espace vert, traversé par un canal. Parmi les finalistes également : la piscine temporaire de Joseph Flow à Bruxelles (Belgique), les jardins communautaires de Sporta Pils à Riga (Lettonie) et la cour de la cathédrale de Lund (Suède).
Après quatre ans de travaux, la place Saint-Sernin, d’une surface de 18 000 m2, a aussi été rendue aux piétons. Elle est désormais plantée de plus de 150 arbres et dotée de nombreux espaces verts, notamment aux abords de la basilique Saint-Sernin, un joyaux de l’art roman classé au Patrimoine mondial de l’Humanité (UNESCO).
Même s’il ne lui a pas accordé la victoire, le jury a salué la création d’un « espace public apaisé » dans le centre historique de Toulouse, qui « réussit à la fois à valoriser la basilique romane et à intégrer de façon harmonieuse des espaces végétalisés et conviviaux ouverts autour de l’édifice ». « Il incarne parfaitement notre vision de la ville de demain : une ville où la nature reprend ses droits et magnifie notre patrimoine historique, tout en créant des espaces où les Toulousains ont plaisir à se retrouver », se réjouit le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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