Un dispositif de sécurité va être mis en place partout en France, notamment à Toulouse, lors des festivités du 14 juillet. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer vient de préciser ce qui est prévu dans la Ville rose.
Les traditionnels feux d’artifice et banquets républicains du 14 juillet approchent. Des festivités qui seront encadrées par un dispositif de sécurité renforcée, comme l’a annoncé Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer. Ainsi, 130 000 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers vont être déployés partout en France. 45 000 forces de l’ordre seront d’ailleurs spécifiquement mobilisés chaque soir pour lutter contre les violences.
Ce sera entre autres le cas à Toulouse. Elle fait effectivement partie des villes où la sécurité sera renforcée à l’occasion de la Fête Nationale. Le ministère de l’Intérieur et des Outre-mer vient de donner dans un communiqué de presse le détail du dispositif prévu au sien de la Ville rose pour le 14 juillet. Il précise, par ailleurs, que « contrairement à ce qui est parfois indiqué, aucune consigne d’interdiction de festivités n’a été passée ».
Tout d’abord, une Compagnie républicaine de sécurité (CRS) y sera mobilisée dans la nuit de ce jeudi 13 au vendredi 14 juillet. Ce qui représente 70 policiers supplémentaires qui viendront en renfort des effectifs locaux de la police nationale, « déjà considérablement renforcés depuis 2017 », souligne le ministère. Un hélicoptère de la gendarmerie nationale survolera également la ville ce soir-là.
Pour la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juillet, une Compagnie républicaine de sécurité sera de nouveau mobilisée. Celle-ci sera renforcée par un escadron de gendarmerie mobile. En tout, 140 policiers et gendarmes supplémentaires seront donc à Toulouse lors de la Fête Nationale. Enfin le RAID, un drone et un engin lanceur d’eau de la police nationale seront déployés « afin de renforcer la prévention des actes de délinquance ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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