La pollution de l’air est surveillée depuis plusieurs années dans le métro à Toulouse. Pour la réduire, Tisséo a mis en place des actions.
L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) alertait au mois de juin dernier. Dans le métro, l’air serait trois fois plus pollué qu’à l’extérieur. Celui de Toulouse n’échappe pas à cette pollution.
Tisséo note ainsi, dans un récent bilan, « quelques dépassements ponctuels des seuils de recommandations de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail ». Mais il juge que « la qualité de l’air est acceptable » dans le métro.
Si Tisséo peut l’affirmer c’est parce qu’il fait appel à Atmo Occitanie afin de réaliser des mesures de la qualité de l’air dans le métro notamment sur les quais et les salles des billets, dans les rames et dans le tunnel, mais aussi les locaux d’exploitation.
La qualité de l’air de la ligne A est ainsi surveillée par l’association depuis 2004 et de la ligne B depuis 2008. « Tisséo est le seul réseau au niveau national à mener chaque année des campagnes de mesure », souligne le réseau de transports en commun de Toulouse.
Ces mesures ont poussé Tisséo à mettre en œuvre des actions afin de réduire les émissions. Le réseau de transports a ainsi décidé de moderniser les systèmes de freinage électronique et de contrôler davantage la ventilation permettant d’évacuer la pollution.
Selon l’Anses, cette dernière serait effectivement « causée par l’usure des matériaux due au freinage des rames, par les contacts entre le matériel roulant et la voie ferrée ou encore par la remise en suspension des poussières du fait de la circulation des rames ».
Héloïse Thépaut
Formée à l'ISJT, Héloïse Thépaut est passée par La Tribune et l'Opinion Indépendante avant de rejoindre le Journal Toulousain en 2022.
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