23 Février 2025
23 Février 2025
Jean-Luc Moudenc veut instaurer une tarification saisonnière de l’eau dans la métropole de Toulouse pour préserver la ressource et sensibiliser les usagers.
Le maire de Toulouse et président de la métropole, Jean-Luc Moudenc, a annoncé jeudi 30 novembre sa volonté de mettre en place une tarification saisonnière de l’eau sur le territoire. Cette initiative doit inciter à une consommation plus responsable et préserver la ressource en période de sécheresse.
« Sans impacter la facture payée sur toute l’année par les usagers, il s’agit de moduler le prix pour inciter à une consommation adaptée à la saison et préserver la ressource : moins cher l’hiver, quand l’eau ne manque pas, plus cher au plus fort de l’été quand l’eau devient rare », explique Jean-Luc Moudenc dans une publication sur X/Twitter.
Le projet, présenté à l’occasion de la COP Occitanie, la version régionale du sommet pour le climat à Dubaï, consiste à rendre l’eau moins chère l’hiver, quand elle est abondante, et plus chère l’été, quand elle devient rare. Sur France 3, Robert Medina, vice-président de la métropole en charge de l’eau, indique que l’eau serait 40% plus chère entre juin et octobre, et 30% moins chère entre novembre et mai.
Mais Jean-Luc Moudenc assure que cette mesure n’aura pas d’impact sur le budget des ménages. Il espère faire de la métropole toulousaine la première à innover ainsi pour préserver l’eau.
Le projet de tarification saisonnière de l’eau dans l’agglomération de Toulouse doit encore être soumis au vote du conseil métropolitain, qui regroupe 37 communes et 800.000 habitants de la métropole. Jean-Luc Moudenc souhaite le mettre en œuvre dès 2024.
Il s’inspire des préconisations du Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui a rendu jeudi un avis sur la gestion de l’eau. Le Cese préfère la tarification saisonnière à la tarification progressive, qui augmenterait le prix de l’eau selon le volume de consommation, comme c’est le cas à Montpellier. Ce système serait plus complexe à mettre en place et pénaliserait les familles nombreuses.
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