La proposition portée par Jean-Luc Moudenc visant à créer une seconde rocade à l’Est de Toulouse afin de désengorger le périphérique est définitivement écartée des plans pour la ville, suite à une concertation menée entre l’État, la Région, le Département, la Métropole et Tisséo.
L’idée portée par le maire Jean-Luc Moudenc dès son élection en 2014 qui consistait à créer une seconde rocade à l’Est de Toulouse, avec pour objectif de désengorger le trafic automobile du périphérique, vient d’être officiellement enterrée. En effet, depuis plus de cinq ans, l’État, la Région Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et le réseau de transport en commun Tisséo étudient conjointement toutes les solutions qui pourraient améliorer les déplacements quotidiens des habitants, réduire la congestion routière et à mieux desservir le territoire. Les projets de création d’une “étoile ferroviaire” (RER) et de Réseau Express Vélo (REV) ont notamment été passés à la loupe. Mais contrairement à ces deux dernières propositions, le projet d’une seconde rocade a été écarté.
Deux scénarios étaient étudiés pour la construction d’une éventuelle rocade à l’Est. Le premier consistait à créer une autoroute qui relierait l’A61 (autoroute entre Toulouse et Narbonne) à hauteur de Villefranche-de-Lauraguais, à l’A62 (autoroute entre Toulouse et Bordeaux) en passant à proximité de la commune de Verfeil. Le second prévoyait un tracé plus proche de la Ville rose. La rocade débuterait sur l’A61 à hauteur de Castanet-Tolosan et rejoindrait, aussi, l’A62, mais en traversant Saint-Orens, Balma, et l’A68 (autoroute entre Toulouse et Marssac-sur-Tarn, près d’Albi).
Pour ces deux possibilités, « l’impact sur le trafic du périphérique Est reste limité, le trafic de transit n’étant capté que partiellement », concluent les rapporteurs de l’étude menée par l’État, les collectivités et Tisséo. Cependant, d’autres projets pourraient être menés dans cette partie de la Métropole. « Une amélioration des liaisons locales à l’Est pourra être approfondie dans le cadre d’études ultérieures, en réponse à un besoin de déplacement local de courte distance assez marqué », retiennent-ils.
Alix Drouillat
Après avoir étudié le journalisme trois ans à Toulouse, Alix fait désormais partie de l’équipe du Journal Toulousain en parallèle de son cursus à l’ESJ Pro de Montpellier.
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