Au programme de ce récap d’actu du Journal Toulousain, voici les cinq actus à retenir de la semaine passée : des coupures de courant à Toulouse, une usine d’enrobage qui fait polémique à Gragnague, la grève du 15 mars, la campagne de dépistage de pollution au plomb boudée, et les réactions locales à l’utilisation par Élisabeth Borne du 49.3.
30 000 personnes privées d’électricité. C’était dans le centre-ville de Toulouse, ce mardi 14 mars vers 12h15. La coupure a concerné de nombreux quartiers et a duré environ une heure.
L’acte a été revendiqué par la CGT dans les colonnes de La dépêche du Midi et expliqué par la mobilisation contre la réforme des retraites. Le syndicat souhaitait en effet viser la préfecture. Du côté d’Enedis, gestionnaire du réseau, on compte porter plainte. Les détails sont à consulter par ici.
Elle ne sera présente que pendant six mois, mais suscite tout de même l’inquiétude des habitants. D’avril à septembre, une usine d’enrobage devrait s’installer à Gragnague. Et ce, afin de rénover des chaussées de l’autoroute A68 sur 17 kilomètres entre Toulouse et Gémil.
« L’enrobage est un processus industriel qui implique l’utilisation de produits chimiques et de matériaux polluants, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux lourds. Reconnues comme cancérigènes par l’OMS et le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC), ces substances sont dangereuses pour la santé humaine », alerte “Non à l’usine à goudron à Gragnague, un collectif d’habitants ligués contre ce projet. Une consultation publique est en cours, et Vinci souhaite rassurer en mettant en place des mesures. Le Journal Toulousain fait le point.
C’était le huitième acte de ce mouvement social. Ce mercredi 15 mars était une nouvelle journée de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites, en Occitanie comme partout en France. Une journée suivie : entre 15 000 et 90 000 personnes dans le cortège de Toulouse, entre 4 500 et 10 000 manifestants à Perpignan, plus de 12 000 personnes à Montpellier selon les syndicats. Coupures d’électricité, dépôts de bus bloqués, vitrines vandalisées… revivez le direct du Journal Toulousain.
« À ce jour, 236 plombémies ont été réalisées », a annoncé la préfecture de la Haute-Garonne ce jeudi 16 mars. Pourtant, ce sont 12 000 habitants du nord de Toulouse qui sont invités à faire un dépistage pour détecter une éventuelle intoxication au plomb. En effet, l’ancien site industriel STCM, qui a définitivement fermé ses portes en 2020, a recyclé des batteries en plomb pendant 70 ans dans la zone de la Fondeyre. Une activité qui a laissé des traces. Sur les 236 tests effectués pour l’instant, les services de l’État indiquent que « les résultats montrent une plombémie supérieure au seuil d’alerte pour une seule personne adulte et un cas récent détecté de saturnisme infantile ». Plus d’informations dans l’article.
Ca y est, le scénario redouté par certains députés et citoyens s’est réalisé. Dans un contexte national marqué par les manifestations (ici à Toulouse), les grèves et l’incertitude dans les rangs de l’Assemblée nationale, la Première ministre Élisabeth Borne a décidé d’utiliser le 49.3. Avec l’utilisation de cet article 49 alinéa 3 de la Constitution, le gouvernement fait passer le texte de la réforme des retraites en force, mais s’expose en contrepartie à plusieurs motions de censure. Les députés de Haute-Garonne n’ont pas tardé à réagir, notamment à gauche. « Un aveu de faiblesse du gouvernement », « le macronisme est à l’agonie »… retrouvez toutes les réactions des députés par ici. Mais d’autres personnalités politiques locales n’ont également pas manqué de faire connaître leur point de vue. Les réactions de Carole Delga, Jean-Luc Moudenc, et Sébastien Vincini sont recensées dans cet article.
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