Au programme de ce premier récap d’actu du mois de février, voici les cinq infos qu’il ne fallait pas manquer cette semaine : l’élection de Vincent Terrail-Novès est contestée, le projet d’une seconde rocade à Toulouse est enterré tandis que celui sur l’avenir de l’incinérateur du Mirail fait débat ; la mobilisation contre la réforme des retraites continue, et le mercato du TFC s’est quant à lui terminé.
Vincent Terrail-Novès continue son ascension politique en Haute-Garonne. Après avoir été élu nouveau premier vice-président de Toulouse Métropole au mois d’octobre 2022, il se hisse désormais à la tête du parti Renaissance en Haute-Garonne. Le parti de la majorité présidentielle organisait des élections internes ces samedi 28 et dimanche 29 janvier pour désigner les responsables des bureaux. Les adhérents ont élu le maire de Balma à 58%, soit 80 voix d’avance, face à Laurent Soulié, élu à Tournefeuille.
Mais ce dernier pointe des « anomalies » dans le scrutin. Il accuse notamment la liste de Vincent Terrail-Novès d’avoir fait « héberger administrativement » une dizaine d’adhérents dans le département pour « s’assurer de leur victoire ». Selon lui, ils « ne vivent pas en Haute-Garonne » et travaillent dans « divers cabinets ministériels », comme le rapporte le Journal Toulousain.
C’était une proposition formulée par Jean-Luc Moudenc il y a presque dix ans : créer une seconde rocade à l’Est de Toulouse afin de désengorger le périphérique. Cette idée a finalement été écartée des plans pour la ville. C’est le résultat d’une concertation qui dure depuis plus de cinq ans, entre l’État, la Région Occitanie, le Conseil départemental de la Haute-Garonne, Toulouse Métropole et le réseau de transport en commun Tisséo. Ils étudient conjointement toutes les solutions qui pourraient améliorer les déplacements quotidiens des habitants, et ont définitivement abandonné ce projet, car son « impact sur le trafic du périphérique Est reste limité ».
Les projets de création d’une “étoile ferroviaire” (RER) et de Réseau Express Vélo (REV) sont en revanche toujours considérés.
Ils étaient plus nombreux que pour la mobilisation précédente. Le 31 janvier, les manifestants contre la réforme des retraites à Toulouse étaient près de 80 000 d’après la CGT, et 34 000 selon la police, comme l’a rapporté La Dépêche. Une deuxième journée de qui s’avère une réussite pour les syndicats dans la Ville rose. « Nous sommes encore plus que le 19. C’est un nouveau succès », s’est félicité Cédric Caubère, secrétaire général de la CGT Haute-Garonne. En effet, entre 36 000 et 50 000 personnes, selon les chiffres respectifs de la préfecture et de la CGT, étaient descendues dans la rue le jeudi 19 janvier dernier. Cette mobilisation du 31 janvier a attiré de nouveaux manifestants, que notre journaliste sur place a pu interroger.
Le mercato hivernal a été mouvementé pour le Tèf jusqu’au dernier jour, le 31 janvier. En tout, le club Toulousain a en effet recruté quatre joueurs, en a prêté trois, tandis que deux ont quitté le club d’un commun accord. Le Journal Toulousain fait le point sur tous les départs et les arrivées.
Nouvel épisode dans le feuilleton de l’incinérateur du Mirail. Celui qui est l’un des plus polluants de France, selon un un rapport publié en septembre 2022 par l’association Zero Waste Toulouse, est en service depuis 1968. L’association dénonce désormais la concertation publique sur l’avenir de l’incinérateur, qui a été organisée par le syndicat de traitement des déchets Decoset du 20 septembre au 27 novembre. Elle la qualifie « d’échec en termes de mobilisation des citoyens ».
Zero Waste Toulouse déplore l’inaction de la Métropole dans ce dossier, ainsi que le manque de « scénario alternatif sérieux ». Decoset en a présenté trois dans son dossier de concertation : la rénovation de l’incinérateur de déchets du Mirail, sa reconstruction ou son maintien en l’état. Selon l’association, les deux premiers sont « quasiment identiques » et le troisième montre « ce qu’il se passerait si l’on ne faisait rien ». « Les scénarios proposés sont biaisés. Ils n’apportent pas d’alternatives », appuie Thomas Guilpain, responsable plaidoyer de l’association. Plus de détails sur ce sujet épineux par ici.
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