Voici le récap d’actu de la semaine du 23 janvier à Toulouse, avec les cinq infos marquantes à retenir. Au programme : un atelier de lecture par des drag-queens qui fait polémique, des “pass ZFE” disponibles pour les petits rouleurs, les vœux de l’opposition à Jean-Luc Moudenc pour 2023, une association écologiste qui veut attaquer la Mairie de Toulouse contre la pollution lumineuse, et une augmentation des prix des péages autour de la Ville rose.
La Mairie de Toulouse souhaite éteindre la polémique. L’atelier de lecture pour enfants par deux drag-queens, prévu samedi 18 février à la médiathèque José Cabanis à Toulouse, sera finalement « réorienté pour n’accueillir qu’un public majeur ». L’évènement était décrié par Furie française, un groupuscule d’extrême droite, qui avait recueilli sur une pétition de contestation plus de 5 000 signatures.
Cet atelier de lecture « entend sensibiliser le jeune public à la différence, de manière ludique, à partir d’ouvrages ne traitant d’ailleurs pas que des questions de genre » , a expliqué la Mairie. Jean-Luc Moudenc a également déclaré qu’il demanderait au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin « la dissolution du mouvement Furie française, à l’origine des menaces et du trouble à l’ordre public ». Plus d’infos sur la décision de la Mairie par ici, et sur la réaction de l’opposition par là.
C’est une exception pour ceux qui roulent peu. Il est désormais possible de demander des “pass ZFE” sur le site de Toulouse Métropole, depuis ce mercredi 25 janvier. Ceux-ci autorisent les véhicules concernés par les restrictions, actuellement les Crit’air 4 ou 5, à circuler 52 jours maximum par an dans le périmètre de la Zone à faibles émissions (ZFE). Ils permettent également de stationner sur l’espace public de la ZFE lors des jours d’utilisation du pass. Le Journal Toulousain détaille les démarches.
Alors que les règles de la ZFE se durcissent progressivement, une centaine de Toulousains ont créé mardi 24 janvier un collectif anti-ZFE. Son but : suspendre cette zone, jugée « liberticide » et « discriminante ».
Après Jean-Luc Moudenc, c’était au tour des élus de l’opposition métropolitaine de faire leurs vœux pour 2023. Ceux-ci ont d’ailleurs noté que le maire avait« repris des propositions de leur programme de 2020 », comme la mutuelle communale, la politique vélo ou des projets de végétalisation et de piétonnisation de la Ville. Mais les élus sont loin d’être pleinement satisfaits pour autant. Ils souhaitent maintenant que Jean-Luc Moudenc « prenne des mesures claires face aux urgences sociales et environnementales », notamment l’ouverture de cette mutuelle communale à tous les habitants ou le recul d’un an de la ZFE. Le JT s’est entretenu avec des élus du groupe Toulouse Écologiste, Solidaire & Citoyenne (TESC), et voici leurs propositions.
L’association écologiste France nature environnement (FNE) Midi-Pyrénées a fait savoir le mercredi 25 janvier qu’elle était prête à attaquer en justice la Mairie de Toulouse. Elle reproche en effet à la municipalité de ne pas agir contre la pollution lumineuse, en ne faisait pas respecter la réglementation sur les éclairages.
« Après six années de constatations, de sensibilisation et d’échanges de courriers avec les commerçants et la Mairie de Toulouse, notre association agréée est aujourd’hui contrainte d’engager une action juridique pour faire respecter cette réglementation », a estimé la branche locale de FNE. Elle a fait constater par voie d’huissier 36 commerces éclairés après une heure du matin, le 6 janvier 2023. Elle demande désormais à la Mairie de Toulouse « de bien vouloir notifier les mises en demeure de cesser les éclairages nocturnes illégaux aux intéressés dans les meilleurs délais », sans quoi elle saisira le tribunal administratif.
Dans un contexte inflationniste, c’est une nouvelle hausse des prix qui va se faire sentir. Cette fois, ce sont les automobilistes qui vont devoir dépenser plus s’ils utilisent les autoroutes qui desservent Toulouse. Car les prix des péages vont à nouveau augmenter, dès ce mercredi 1er février. L’A68, qui permet de relier la Ville rose à Marssac-sur-Tarn, près d’Albi, va par exemple coûter 10 centimes supplémentaires, pour atteindre 1,70 €. Pour rejoindre Bordeaux, il faudra payer 1,30 € de plus que l’ancien tarif. Le Journal Toulousain fait le point autoroute par autoroute, de Toulouse à Montpellier ou à Carcassonne, en passant par l’Espagne ou bien l’Andorre.
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