La CGT revendique 150 000 manifestants contre la réforme des retraites dans les rues de Toulouse ce mardi 28 mars.
La mobilisation contre la réforme des retraites ne faiblit pas à Toulouse. La CGT revendique 150 000 opposants au projet dans les rues de la Ville rose à l’occasion de la manifestation organisée mardi 28 mars.
C’est autant que lors du défilé précédent, jeudi 23 mars. Et il faut remonter à 1995 pour voir autant de monde dans une manifestation à Toulouse. À l’époque, les organisations syndicales s’opposaient au plan Juppé sur les retraites et la Sécurité sociale.
De son côté, la préfecture de la Haute-Garonne annonce 25 000 manifestants dans le cortège contre la réforme des retraites ce 28 mars. C’est un peu moins que la semaine dernière. Les autorités avaient compté 30 000 personnes.
Le cortège toulousain s’est élancé de la place Saint-Cyprien à 15 heures. Comme il est de coutume, les participants ont rivalisé d’imagination sur les pancartes : « Retour vers 1789 », « Dans le Macron, rien n’est bon ! », « Le peuple condamne les violences… politiques ».
#Toulouse : Petit florilège de pancartes originales📷 @HeloiseThepaut
— Jtoulousain (@JToulousain) March 28, 2023
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Le début de la manifestation s’est déroulé dans le calme. Mais le cortège était coupé en deux : à l’avant se trouvaient des Gilets jaunes, des étudiants et lycéens, et des black blocs, et à l’arrière le cortège officiel organisé et sécurisé par les syndicats.
#Toulouse : Comme les fois précédentes, le cortège est coupé en 2 : les gilets jaunes et les black blocs à l’avant, les syndicats à l’arrière📷 @HeloiseThepaut
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Les premières tensions sont apparues dans le secteur de Compans-Cafferelli. Les manifestants n’ont pas vraiment compris ce qu’il se passait quand les CRS ont sorti l’artillerie lourde pour stopper le cortège. Canons à eau, lacrymogène et incursion de camions de gendarmerie à l’intérieur même du cortège.
Selon nos informations, l’intervention des forces de l’ordre visait à séparer les black blocs des autres manifestants afin de les isoler et d’éviter des incidents. Mais elle a surtout engendré de la confusion. Face aux assauts, les participants à la manifestation se sont dispersés dans les rues adjacentes à celle du parcours initial.
Tant bien que mal, le cortège est tout de même arrivé à Jean Jaurès aux environs de 18 heures. Mais en soirée, la tension régnait encore dans les rues de Toulouse. À 21 heures, les forces de l’ordre étaient toujours présentes en nombre dans le centre-ville. Au moins 35 personnes ont été interpellées selon la préfecture de la Haute-Garonne. L’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisation le jeudi 6 avril.
#Toulouse : Un feu de poubelles sur les allées Jean-Jaurès alors que les CRS continuent d’envoyer des lacrymos📷@HeloiseThepaut
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