Les opposants au projet de réforme des retraites sont vent debout à Toulouse après l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution.
Ils n’ont pas jeté l’éponge. Les opposants à la réforme des retraites voulue par le président de la République sont toujours mobilisés à Toulouse 24 heures après l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter le projet de réforme à l’Assemblée nationale.
Plusieurs centaines de personnes ont envahi l’hémicycle du conseil départemental de la Haute-Garonne dans la matinée de ce vendredi 17 mars, comme le rapporte France 3. À ce moment, des élus siégeaient à l’occasion d’un conseil technique. Une vingtaine de camions ont stationné devant le site. Les employés du Département sont en grève reconductible depuis le 7 mars contre la réforme des retraites.
Le secteur de l’énergie est toujours fermement mobilisé contre la réforme des retraites. Des salariés d’Enedis, le gestionnaire du réseau électrique français, sont en grève reconductible depuis un mois. Ils ont mis en place des blocages de plusieurs sites depuis le début du mois de mars. Aussi, les grévistes ont pris possession du parc automobile de l’entreprise. Seuls les véhicules d’urgences peuvent circuler.
Une mobilisation contre la réforme des retraites et le recours à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution est prévue ce vendredi 17 mars dans la soirée sur la place du Capitole à Toulouse. Un rassemblement spontané s’est produit la veille au même endroit. Il s’est déroulé sans encombre jusqu’à ce que des éléments radicaux entrent en confrontation avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de lacrymogène. Treize personnes ont été interpellées et des dégradations sont à déplorer.
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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