Les syndicats ont fait une manifestation dans les rues de Toulouse mardi 6 juin pour s’opposer une nouvelle fois à la réforme des retraites promulguée par Emmanuel Macron. Aucun incident majeur n’est à déplorer durant le défilé, qui était surveillé par des drones. En revanche, des abribus et un panneau publicitaire ont été cassés.
Ils ne lâchent rien. Deux jours avant l’examen à l’Assemblée nationale d’une proposition de loi du groupe Liot visant à abroger la réforme des retraites, des milliers de personnes ont battu le pavé à Toulouse ce mardi 6 juin pour dire leur opposition à ce texte qu’ils jugent “injuste” et “violent”.
Selon les syndicats, ils étaient 50 000 à défiler dans une ambiance festive et revendicative, scandant les habituels slogans des manifestations contre la réforme des retraites, comme “Macron démission”. Pour sa part, la préfecture de la Haute-Garonne a annoncé un nombre de 8 000 manifestants. Le 13 avril, il y avait 70 000 manifestants d’après les syndicats, 9 000 selon la préfecture.
La manifestation s’est déroulée sans incident majeur. Mais pour la première fois, les forces de l’ordre ont pu utiliser des drones pour surveiller la manifestation. Cependant, des abribus et un panneau publicitaire ont été cassés.
Les syndicats espèrent faire pression sur les députés pour qu’ils votent la proposition de loi du groupe Liot, qui demande l’abrogation pure et simple de la réforme des retraites. « Depuis le début de la mobilisation, nous n’avons cessé d’ouvrir des portes de sortie à Emmanuel Macron qui nous les a toutes claqués à la figure, une par une », a déploré Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT dans la matinée sur BFMTV.
La rédaction
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