Après la manifestation massive de jeudi 24 mars, l’union intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de mobilisation mardi 28 mars à Toulouse notamment. Dans la Ville rose, le cortège s’élancera de Saint-Cyprien à 15 heures.
L’union intersyndicale ne veut pas que la mobilisation faiblisse. Elle appelle à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Mardi 28 mars 2023, le cortège se réunira à Saint-Cyprien, comme à l’accoutumée, et défilera dans les rues de la Ville rose en direction de Jean Jaurès. Un parcours classique et bien connu depuis le début de la mobilisation. L’union intersyndicale (CGT, CFDT, UNSA, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Solidaires) a donné rendez-vous aux manifestants à partir de 15 heures à Toulouse.
«Plus de 3,5 millions de manifestants (dans toute la France, la participation est estimée à 1 million de manifestants par le Ministère de l’Intérieur, NDLR), dans les 262 manifestations recensées ce jour et toutes les initiatives organisées, partout sur le territoire depuis l’adoption de la réforme à coup de 49.3, démontrent le rejet, l’écœurement d’une grande majorité de la population face à un gouvernement sourd», explique la CGT 31 sur son site internet.
Pas de surprise dans l’itinéraire qu’emprunteront les manifestants. De Saint-Cyprien, le cortège se rendra aux allées Jean Jaurès en passant par les boulevards et Jeanne d’Arc, puis se terminera à Jean Jaurès. Jeanne d’Arc, c’est précisément là que la manifestation a dégénéré jeudi dernier. D’importants heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre et du mobilier urbain a été saccagé.
«Nous déplorons des dizaines de blessés dont certains gravement, à Paris et en province. Mais, nous assurons que rien ne fera baisser la détermination des grévistes. Les drapeaux rouges ont teinté nos rues, nos places, du rouge de colère et de l’espoir qu’ensemble, par la force du collectif, nous fassions abroger cette loi cynique et rétrograde sur le report de l’âge légal de la retraite et l’allongement de durée de cotisation», poursuit la CGT 31 sur son site.
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