Le mois de juillet 2022 est le mois de juillet le plus sec enregistré à Toulouse depuis le début des relevés pluviométriques fiables, mettant en évidence un état de sécheresse.
Les signes de la sécheresse sont de plus en plus évidents. Ainsi, 90 départements font l’objet de restrictions aux usages de l’eau. Certaines communes de la Haute-Garonne sont également concernées par le rationnement d’eau, mais ce n’est pas le cas de la Ville rose. Pourtant, la pluie s’est faite rare à Toulouse en juillet 2022.
« Ce mois de juillet 2022 arrive en tête des mois de juillet les plus secs depuis 1959 (début des relevés pluviométriques fiables et suffisamment nombreux en France métropolitaine) », fait savoir La chaîne météo. « De nombreux records de faible pluviométrie sont battus ! »
Durant le mois de juillet, seul 0,6 mm de pluie a été enregistré à Toulouse, alors que le cumul normal est de 40,1 mm. Le constat est le même du côté de Bordeaux, en Gironde, où 0,8 mm de pluie est observé. Le cumul normal pour un mois de juillet 48,6 mm.
‼️ 🟠 Ce mois de juillet 2022 arrive en tête des mois de juillet les plus secs depuis 1959 (début des relevés pluviométriques fiables et suffisamment nombreux en France métropolitaine). De nombreux records de faible pluviométrie sont battus ! #sécheresse pic.twitter.com/xf90gJPRcN
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) July 27, 2022
« Depuis le 17 juillet, chaque journée atteint un niveau jamais enregistré. Si on regarde par région, la sécheresse des sols atteint aussi des records sur Grand Est, Occitanie et Paca. Ailleurs, on est proche des niveaux records », explique Christian Viel, climatologue à Météo France dans les colonnes de Libération.
« Nous ne sommes qu’au milieu de l’été et les conditions de temps sec sont bien parties pour se prolonger en première quinzaine d’août. Pas de répit en vue si l’on excepte quelques orages isolés au sud qui n’inverseront pas la tendance au temps durablement sec », indique La chaîne météo sur son site.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer une telle situation hydrologique, selon le média spécialisé. Comme « un printemps très sec, arrivant au 3ème rang des printemps les plus secs depuis 1959 ». Ou encore des « périodes de chaleur récurrentes dès le printemps, avec la canicule la plus précoce jamais enregistrée à la mi-juin, suivie d’une autre période de canicule plus durable et intense à la mi-juillet ».
Bryan Faham
Bryan Faham écrit pour le Journal Toulousain depuis 2021. Formé à l’ISJT, il est passé par le France-Guyane, 20 minutes, La Tribune et Freshr.
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